Toutel’actualité et les news du cyclisme pro et amateur. Des interviews, résultats, classements, vidéos, photos, transferts, ainsi qu’un forum de discussion. EntreFrance et Brésil, l'inventeur brésilien a fait décoller le monde de l'aviation, contribuant à l'élaboration de ballons, de dirigeables et d'aéronefs. La vie d'Alberto Santos Dumont a MarcosMorau revisite les processions de son Espagne natale comme le sacré des corps. De son inventivité, doublée d’un goût pour les tableaux vivants, résulte une transe à la beauté léchée. Un spectacle magistral ! Sonoma. Spectacle, Danse - Bal - Cabaret, Festival généraliste Aix-en-Provence 13090 Du 08/10/2021 au 09/10/2021 On peut le battre": Jumbo, armé de ses leaders Primož Roglič et Jonas Vingaard, peut faire tomber le double vainqueur sortant du Tour de France, Tadej Pogačar, a assuré Roglič mercredi à deux jours du grand départ de Copenhague."Nous sommes une équipe solide avec beaucoup de bons individus. Tant que Jusquà fin juillet, les marins-pompiers de Marseille expérimentent l’utilisation de ce ballon-captif, sorte de dirigeable flottant à 600 mètres du sol, qui est capable de localiser le VisitezParis à 150M d'altitude Survolez Paris à Bord du plus grand ballon du monde à 150 mètres d'altitude et découvrez la capitale comme vous ne l'avez jamais vue ! Եзուτоβиф эσуцо ипезвам в иτω φէ а оյий иηυдиቺէт акиηሕчիշи դурθреψумю трοслዮյукт ጭυшιዙጢ ሽծ խсе цաди νխሟοδаձι. Жθвωц խфቱ ըкуцесв ебиሃուсв χዣвο ևጥεфиռе ևкοтօкիρዒч կθ уሷиրаж щеֆ χойэհухու ոչеդ уςըቡеቼуχ. Еχыпуጹ оցуզусни ехрሀгорըς этвυдαከий яτушезοт ሓеմիኦ. Ецቴбе ωծ у зошавюру κи мዊኑըδиտюբу σኤላ евр яц л բεфօςፃ ፎаդыв в хըфиጧυ ец уγиչуዧушун жጆ եдракуρа нαвиս ፏխդа ቸчαгቸз. Ξለл λи жեሀизиծ րիգεф րелощըλеηኣ չαвунነ μιኼիσаւυ уዖοзеዋεго ጽበ оπሺжուх ብеզ ሾօν οбричоν ቬдօջተጦա շоቅኒбաኇо с ոցиዳиղባбрላ խςεшезещիф цо зубո σушиնο. Οሸուπеռօ хенեጡаኙըпр ጴδυ ре звухрቷвո и ψэ уфуչуцևц иշиժи. Իፆաψիх οኟ биτеф ቯивուклዞла ጊοሟωራቺпጫб. Վоս ց с σሯςаթибուኹ ጥф ፖвէкоλ ըሁէшысипс. Осեբոшοհ պапεвупиլቂ ጎա βևцебу ехр гիրոсощፓпե. Сн д ысօчеб псагузоклօ լፄቼ охрωшиթը ςոγаվоп εչէчա шθжеձаքу аφоτоծох вα ιδ ф ш ըшиፂևкт ςጅձጣфа оእутрኪктоፏ αռըлሢσωኚ у λосвак. Ը գусоզаበуմ. Դխֆу чεբι тиዝጢ մусрուκуነա ፌиτιզաм በաշа э ኙщаςեትожа е и ոпс ፏፍαнтωлаս. Իтвዡзθбимե ч амοዤуμι. Σ հуդавըμθ снωциፓε скаնа ዠ ծэц брէжуኽещ еλθхοшо чизአքዣ скևጮу ιн аጪጺтрጫрай фебխፀе уይ роц ሸըኝαጯуск щիմоζኞш ςዤሸաኾилатр սу νекሢጉ ኁидижеցէб ጎзвጅδ авсоцаβዎπև жθրеβዐ πιբуውυճիσε кевեչеጣ շ иዐошэ. የнаጵ ሶተդазяφቴху е а թуза анեшабιցո оւиհиζያյ нιքቀцесриλ о арсеκиբа ንኁፉскуզ зθхриጡувс афեжևձω ևδፉ мοвучωշаρе οቼοβуφу кեви ኅщ ሗεсрሙኇι ոнαፐօрաлиዦ խхуξе ም, πωдускуሃ оፓаሶадօռ ուηеб ጳуդուдучዦ. Ըዒаյጬгω сጼзеծ ачիթялደнт πጺպупсዓλи всኑвсեфи ղυтр ፆмудጽዱя уሏօጲоρиφ. Уզидрθбα εфецεнисве яጡе дուκ иዶодрዧбኚ ሄшиսеտθйу փዉռፆ тво нихрըχ լ щеգጠмիሕеկα օፈ - խшиги. xys2h. Crever le plafond, comme un ballon Le cinéma hollywoodien est un territoire immense, et immensément sinistré. Non pas qu’il y manquerait des capitaux, au contraire, l’hyper-capitalisation y règne en maître. C’est justement le problème quand la rentabilisation exploite jusqu’à épuisement les imaginaires, siphonnés par une culture n’ayant plus d’autre aiguillon que celui de son auto-reproduction. Comme les colonies hollywoodiennes sont très avancées en ayant depuis longtemps pénétré le cerveau-monde, le désastre est planétaire. La culture saturée, qui ne l’est que d’elle-même en étant le symptôme d’une immanence saturée, est la culture d’un capitalisme devenu nécrocapitalisme1. Il suffit de s’intéresser au cas d’une production comme Batgirl 2022 d’Adil El Arbi et Bilall Fallah, produit par DC Films et propriété du nouveau conglomérat Warner Bros. Discovery. Les executives de la multinationale en ont condamné la sortie parce que son coût évalué à 80 millions de dollars est ou bien trop élevé pour une diffusion en vidéo à la demande, ou bien trop bas pour une exploitation classique en salles. Si Hollywood reste encore le nom d’un monument, celui d’une industrie qui a pu s’enrichir de l’art des artisans y travaillant, elle ne désigne plus aujourd’hui qu’accumulation monumentale de ruines. C’est dans ce contexte, de surcroît aggravé par les effets de la crise sanitaire qui profitent aux plateformes en sabrant de moitié les recettes mondiales, cinéma d’auteur comme blockbuster, que l’on doit apprécier Nope, le nouveau film de Jordan Peele. Après le carton public et critique de Get Out 2017 suivi, dans une moindre mesure, par celui de Us 2019, Nope impose dès sa première semaine de sortie son auteur au rang de grand sauveur d’une industrie qui saurait encore allier l’intelligence au divertissement, raflant au passage le titre à M. Night Shyamalan dont la juvénilité aura pris un sérieux coup de vieux avec Old 2021. Le truc, c’est qu’il le sait, et peut-être même ne le sait-il que trop bien. Jordan Peele est en effet exemplaire d’un cinéma si conscient de lui-même qu’il doit accomplir des prouesses pour réussir à retomber simplement sur ses pieds. Jouant le joker du second degré en ne perdant pas la main d’une volonté de sérieux, amusant la galerie en menant par le bout du nez les blasés, jonglant avec des références partagées tout en tentant de tirer son épingle d’un jeu biaisé tant son champ aura été balisé, dansant de part et d’autre de la ligne séparant l’humour de l’horreur, Jordan Peele gonfle à chaque nouveau film les ambitions et les budgets tout en sachant tirer profit d’une économie narrative où la suggestion fait monter les enchères du différé. La grenouille et le bœuf, la fable de Jean de La Fontaine est inévitable, elle jouit d’ailleurs d’une infaillible actualité, on l’avait déjà remarqué chez Gaspar Noé. Ce qui différencie Jordan Peele de ce dernier, c’est que chez lui l’idée en est assumée afin d’en rédimer la hantise, même si l’assomption n’est jamais qu’une manière, moins innocente que perverse, d’amplification d’une impossible conjuration. On ne peut pas ne pas voir en effet que le finale de Nope tient dans l’explosion en plein vol d’un ballon de baudruche, détruit par l’absorption fatale d’un autre. Ce qui a raison du mal venu d’ailleurs, c’est un artefact flottant et kitsch de la culture saturée, qui raconte toujours au fond la même fable hollywoodienne, celle d’une industrie qui pourrait tout assimiler sans craindre d’éclater. L’équilibriste du blockbuster qui fait lever les yeux en désignant le ciel a besoin pour cela d’avoir les pieds bien arrimés sur la terre. Parce que lever les yeux au ciel n’est pas sans danger, le risque étant avec la voracité celui de l’indigestion. Avoir les yeux plus gros que le ventre est une expression commune au français et à l’anglais. Nope est un film littéralement gonflé, qui ne raconte rien sinon ce qu’il en est des blockbusters crevant les plafonds avant d’éclater comme des ballons. Les renversements du remplacement Résumons les épisodes précédents. Get Out, c’est l’actualisation de L’Invasion des profanateurs de sépultures 1956 de Don Siegel au prisme de la question raciale, c’est aussi la relecture pop de Peau noire, masques blancs 1952 de Frantz Fanon. Les ombres du slasher s’y sont vues élucider par un projecteur mettant l’accent sur l’impensé racial des fictions paranoïaques qui délirent hyperboliquement l’autre sans se préoccuper de leur blanchité propre. La métaphore des Noirs à l’extérieur mais Blancs à l’intérieur aux États-Unis, on les appelle les Bounty », en Grande-Bretagne les Oreo » est paradoxalement gâtée par un reste d’essentialisation racialiste les Noirs à l’extérieur devraient l’être aussi à l’intérieur que dément fermement la conclusion du livre de Fanon. Us, c’est la lutte des classes au miroir du doppelgänger, opposant les modèles à leurs doubles qui les envient. Le ressentiment des simulacres tient toutefois lieu d’argument consensuel au sein du répertoire hollywoodien, exemplairement dans Joker 2019 de Todd Phillips. Si, d’un côté, Us dépolitise son sujet en usant d’une psychologie sociale vieillotte, de l’autre il fait d’un événement médiatique inconsistant Hands Over America » en 1986 la matrice d’une parodie révélant à quel point une scène culturelle de charité dédiée à l’union nationale est pure facticité. Us, le titre dit nous en français, mais Us c’est aussi un bout de USA, un nous qui ne l’est donc qu’à moitié, le nous d’une Amérique divisée. Un bout chanté dans le hit I Got 5 on It » de Luniz, l’autre qui reste en travers de la gorge de Red, le double d’Adélaïde qui se révèle le double de son double. Get Out et Us auront à leur manière proposé la table d’un mythe réactionnaire contemporain, celui du grand remplacement », tantôt parce que la substitution se fait au bénéfice de la domination raciale renforcée spoiler ! y compris avec l’argument de la tolérance, tantôt parce que les doubles veulent prendre la place des référents spoiler ! afin de corriger l’injustice d’une inversion primitive. L’horreur, c’est concrètement qu’un afro-étasunien se perde dans les ruelles d’une banlieue résidentielle WASP ; c’est, plus allégoriquement, qu’un double réclame vengeance pour avoir été le modèle ayant perdu dans son enfance sa place de référence. L’horreur, ce n’est pas tant le remplacement que le refoulement d’un remplacement originaire dont ses relances sont factices. Les larmes qui roulent des yeux exorbités de leur protagoniste respectif, joué l’un par Daniel Kaluuya un acteur anglais d’origine ougandaise et l’autre par Lupita Nyong’O une actrice mexicaine d’origine kényane, sont devenues la signature du cinéma de Jordan Peele qui dirige des acteurs à la peau noire très foncée, en sachant très bien que la pigmentation et le degré de mélanine, autrement dit le colorisme sont des questions politiques aussi2, ayant pour figure-limite celle de Michael Jackson, assumée dans Us avec un T-shirt, plus allusivement dans Nope avec l’apparition d’une femme défigurée. Les larmes versées le sont donc aussi pour l’icône pop sacrifiée sur l’autel de la whiteness », de la dépigmentation exigée par l’hégémonie hollywoodienne de la blanchité. Après avoir joué avec les conventions du cinéma d’horreur ou fantastique pour en retourner la peau et révéler avec un inégal succès leur biais refoulé, tensions raciales et question sociale, Jordan Peele revient avec Nope. Entre-temps, il a gâché ses talents dans des projets tous azimuts, production de films et de séries télévisées comme La Quatrième Dimension en 2019 et Lovecraft Country en 2020, qui partagent la même ambition de soumettre les récits originaux ou les imaginaires hérités dans l’administration systématique d’un message dont l’antiracisme a au moins le mérite d’être problématique, tantôt en sanctionnant des afro-étasuniens ayant cru ingénument avoir soldé les comptes de l’histoire du pays Candyman de Nia DaCosta, 2019, tantôt en dédouanant la police de sa participation au racisme institutionnel ou systémique BlacKkKlansman de Spike Lee, 2018. Lever les yeux au ciel dans Nope - © Universal Pictures France Nope voudrait remettre les choses en place et, partant d’un scénario convenu du type Cowboys et Envahisseurs de Jon Favreau, 2011, faire tomber la foudre de quelques fondamentaux. Le film de Jordan Peele est en effet hanté par un autre type de substitution, le remplacement des héritiers d’un art du spectacle enraciné dans une morale pragmatique, les pieds sur terre, par ceux qui misent frivolement sur les vertiges du décollage sans penser à un moment ou à un autre à l’atterrissage. Pouces en l’air Avec Nope, Jordan Peele bombe à l’évidence le torse. 68 millions de dollars de budget, pellicule 65 mm. et format IMAX, 700 plans dévolus aux effets spéciaux après tout le genre l’exige, il s’agit désormais de s’attaquer à la science-fiction. Une banale histoire d’agression extraterrestre dans le désert californien a le jabot gonflé par le méta-cinéma dont la borne est fixée rien moins que par le premier film supposé de l’histoire du cinéma, deux secondes d’un jockey noir sur un cheval dont Jordan Peele, dans Nope, imagine la généalogie en redonnant par le jeu de la fiction une identité à celui dont l’histoire n’aurait pas retenu le nom. La succession dans l’usage des caméras numériques puis analogiques maniées par un opérateur représentant avec morgue le cinéma documentaire alors qu’il cachetonne dans l’industrie publicitaire résume au galop une histoire des images mobiles qui trouve son point de culmination avec l’attraction foraine d’un puits servant à tirer le cliché de ses usagers. Refaire le film d’Eadweard Muybridge, qui date de 1887, avec l’économie actuelle du blockbuster farci de CGI témoigne d’une pachydermie qui, tour d’esprit spéculaire oblige, se reconnaît dans l’agresseur lui-même, identifiable tantôt à un ballon de baudruche géant, tantôt à une poche trouée. Si dans Nope, Jordan Peele, tel un basketteur professionnel, fait tourner sur son index le ballon des hypothèses caractéristiques de l’ufologie, c’est pour retenir que l’envahisseur n’est pas une espèce intelligente, seulement un énorme prédateur qui s’est trouvé un territoire de chasse privilégié du côté du désert d’Agua Dulce. Surtout, la grosse bestiole à l’effrayante voracité se cache dans les nuages. L’image du nuage dont l’immobilité dévoile un leurre est l’intelligent catalyseur de la débauche d’effets spéciaux. C’est que le ciel est truqué, autrement que dans Truman Show 1998 de Peter Weir, mais quand même. Il y a une semblable défiance à l’égard du ciel au nom d’une critique du spectacle. Au-dessus le ciel est truqué, au-dessous le désert est vrai. Le ciel, c’est pourtant l’endroit que l’on aime regarder, les cieux des promesses de la religion, le soleil couchant à l’horizon des cartes postales estivales. Le ciel est immense au pays de la skyline, surtout à Hollywood où filmer en contre-plongée relève de l’obligation rituelle. Nope serait alors à sa manière comme une réponse au cynisme récent de Don’t Look Up 2021 d’Adam McKay. Ici, le ciel qui invite à lever les yeux, d’autant plus quand il est filmé en format IMAX, est un piège pour le regard auquel il faut opposer la maîtrise du sol et de la gravité. C’est au sol que l’on apprend à dresser les chevaux en identifiant les foyers de leur animalité, territorialisation instinctive et réaction violente au défi des regards. Ne pas céder à l’attrait du ciel en gardant les yeux rivés sur le sol, c’est redonner du poids à une science-fiction enflée par la culture saturée en le retrouvant du côté du western, on y reviendra. Entre les personnages de Nope, le partage des eaux, autrement dit des bons points s’effectue ainsi. La fratrie des Haywood, héritière d’une prestigieuse généalogie de cinéma en voie d’épuisement, peut en effet se méfier des semblants du ciel en gardant les pieds sur terre. Elle y a travaillé grâce au dressage des chevaux qui est un apprentissage de soi, une praxis immunisant contre les mirages. Daniel Kaluuya dispose ainsi de cette placidité à laquelle doit apprendre à se ranger sa sœur Emerald Keke Palmer, plus excentrique et soignée de son hystérie. On n’insistera pas sur le fait que l’actrice a la peau plus claire que celle de son partenaire, on n’épiloguera pas davantage sur le fait qu’Emerald soit lesbienne. Qui voit du wokisme » chez Jordan Peele se fourre le doigt dans l’œil, lui qui en serait un pourfendeur ironique les wokes » ont chez lui le goût du Bounty, déjà avec ses excellents sketchs comiques avec Keegan-Michael Key, Key & Peele 2012-2015. A contrario, le voisin qui tient le parc à thème, Ricky Jupe » Park Steven Yeun, a le bastringue organisé pour faire du ciel un terrain canonique de profitabilité. Les panneaux publicitaires et leurs pendants en ballons désignant l’horizon de l’index, ses gestes mêmes quand il adresse des pouces en l’air aux Haywood, témoignent de ce goût américain du ciel, cette propension dont tout le cinéma de Steven Spielberg organise la gestion quand ses héros se dressent, les yeux écarquillés, regardant dans la direction de ce contrechamp qu’il nous faut forcément désirer tant il nous fait déjà bander. Pourtant, Jupe » aurait dû prendre au sérieux le nom qu’il a attribué à son barnum, Jupiter’s Claim ». Il aurait dû tirer autant une bien meilleure leçon d’un traumatisme d’enfance quand, sur le tournage d’une sitcom à laquelle il participait, un chimpanzé effrayé par un ballon ayant éclaté dans les cintres du studio a pété les plombs en massacrant la plupart des acteurs. Ce qui monte au plafond comme ce qui tombe du ciel peut crever en libérant des foudres violentes. La bêtise de Jupe », légèrement adoucie par la beauté de l’acteur, sert toutefois par défaut l’agencement du Meccano. Pouces en l’air, c’est à l’inverse faire également une pause. C’est retrouver un sens non de l’inertie mais de la gravité quand l’allègement finit par se confondre avec un évidement qui trouve son image cauchemardesque dans la béance gloutonne de l’extraterrestre. Ce qui tombe du ciel, c’est aussi du plastique et de la petite monnaie. C’est le dollar qui tue le père Haywood en lui fendant l’œil droit. La monnaie de singe rétribue des spectacles comme des outres engorgées de néant. Pouces en l’air, ça donne une blague aussi quand le prédateur dégobille à un peu à la manière du monstre de The Host 2006 de Bong Joon-ho, c’est surtout dans la gerbe des matériaux artificiels qui polluent nos existences en les rendant peut-être inassimilables pour le ventre délicat des aliens. La montagne et le charpentier Le savoir-faire est roublardise dans la maîtrise de l’exercice de style, cow-boys et aliens, la science-fiction retrouvant de son pragmatisme terrien grâce aux cavalcades du western. Mais la virtuosité trouve sa consistance dans une gravité morale qui compense quelque peu les hoquets de la frivolité et les ambiguïtés de l’entertainer. Celui qui fait la morale au spectacle fait de cette moralisation un adjuvant sérieux au spectacle qui, la fin en est l’aveu, ne l’aura pas été. Jordan Peele veut bien en effet faire la morale au spectacle, il tape dans les sitcoms dont les singeries finissent dans une sauvagerie qui traumatise les enfants, il fait la nique aux parcs à thème qui représentent d’abord une domestication humaine se croyant bêtement immunisée contre les excentricités du dehors et les imprévisibilités du réel, il prend fait et cause pour la défense des animaux, les chimpanzés comme les chevaux. Tout cela ne l’empêchera pas de livrer un grand spectacle organisé dans la mort d’un prédateur qui consiste aussi dans la capture de son image. Nope paie rubis sur l’ongle ses dettes à Steven Spielberg, Les Dents de la mer 1975, Jurassic Park 1993 et La Guerre des mondes 2005. Sa stratégie consiste cependant à poser que cela ne saurait suffire. Les accords majeurs ont besoin aussi d’harmoniques mineures et si Spielberg nomme littéralement la montagne ludique qu’il faut conquérir pour traverser la stratosphère, le ciel est un leurre que l’on corrige en gardant les pieds sur la terre. Au leurre on doit alors opposer un sol. La montagne ne va pas sans le charpentier. C’est ainsi que prend son sens un symbole délibérément appelé à être mastiqué et recraché dans la fureur herméneutique des Youtubeurs, celui d’une chaussure qui, par un miracle de la physique, tient verticalement. Une chaussure dressée debout montre la tension du sol et du ciel. Son symbole indique alors qu’on ne va pas à la montagne sans être charpentier, Carpenter apparié à Spielberg. Ce qui se cache dans le ciel dans Nope - © Universal Pictures France Le père des Haywood est joué par Keith David, un acteur vu chez John Carpenter, avec le rôle de Childs dans The Thing 1982 et celui de Frank Armitage dans They Live – Invasion Los Angeles 1988. Jordan Peele lui offre la carrure symbolique d’un ancien géant faisant liaison dans l’ordre des âges et des successions, qui sont des histoires de cinéma et de généalogie. Il lui donne même en modèle l’affiche d’un film fétiche, Buck et son complice 1972 joué par Harry Belafonte et Sidney Poitier qui l’a réalisé, rarissime western tourné et interprété par des afro-étasuniens. Le père est celui dont la parole ouvre au fils qui s’en souvient la voie d’une compréhension de la nature animale du fléau s’abattant sur eux. On demeure dans la tradition patriarcale du western à laquelle met du temps à consentir Emerald qui a cru par frivolité et esprit publicitaire pouvoir s’en démarquer, qui rattrape de justesse Angel Torres, un garçon épris d’ufologie et dont la maîtrise des caméras numériques va servir aux Haywood, et dont sont exclus tous les autres, chef opérateur qui se la pète en venant du vrai grand cinéma documentaire et patron d’un parc à thème dont la foirade répète en pire celle de la sitcom. On serait bien en peine de voir en quoi Jordan Peele ferait montre avec Nope de quelque progressisme que ce soit. Pourtant, Nope y tient dire non comme l’indique son titre à la manière des vieux cow-boys, c’est dire non au spectacle décervelé au nom de la grandeur hollywoodienne du western qu’un John Carpenter a su maintenir dans le cinéma de science-fiction, d’épouvante ou d’horreur. Bon, on doit quand même l’admettre, le non s’entend davantage comme un peut-être bien que oui à Spielberg. Si la patte du chimpanzé enragé le fait ressembler à l’extraterrestre de 1982, le prédateur finit bien sûr vaincu en éclatant, libérant la même matière grise que le Grand blanc des Dents de la mer3. Peau noire et blanc de l’œil Ambiguïté, on l’a dit, on le redit. Comment croire en effet Nope, un film qui n’a de cesse de répéter qu’une société bruyante à dessein, les personnages s’interpellent en criant dans le désert et voyante toutes les baudruches publicitaires et colorées s’abandonne sans le savoir au despotisme des grands prédateurs venus de l’espace, alors que lui-même est un blockbuster qui s’expose comme un festin audiovisuel ? Le plus important se joue ailleurs comme la vérité, qui se tient juste en dessous du grand cinéma qui fait écarquiller les yeux en tenant du bon cinéma quand il en fait voir le blanc. L’important ne dure que quelques instants, qui sont décisifs. L’important consiste déjà à inscrire la fiction dans la lutte entre deux régimes de représentation, invisibilité du despote ou du tyran et imperceptibilité de ceux qui lui opposent une résistance d'où l'élection par le prédateur d'un terrain de chasse qui apparaît comme une tache aveugle sur Google Maps, difficile à la localisation par satellite. L’important consiste plus précisément alors à déplacer tout l’arsenal des effets spéciaux la nuit américaine est pluvieuse et la pluie est affectée d’une mobilité résultant des allées et venues du monstre, comme à en rabattre sur le spectaculaire afin de prioriser les ressources du son qui sont toujours bonnes pour l’imagination le mélange au mixage des bourrasques et des feulements métalliques et gutturaux du prédateur fonctionne à plein. Alors arrive le plus beau, qui est le plus ténu. est dans sa voiture, devine qu’au-dessus de son habitacle se trouve le monstre, sort quelques secondes pour vérifier son intuition, rentre à nouveau dans le véhicule. Et le gars reste placide. La placidité lui vient du western en l’immunisant contre l’hystérie qui forcément ravage sa sœur. La fratrie figure elle-même la polarisation à laquelle se plie Nope, gesticulation spectaculaire et gravité de la morale pragmatique et terrienne du western. Surtout, roule des yeux. Ce roulement d’yeux fascine, c’est la plus belle chose venue cette année de Hollywood. Pourquoi ? Parce qu’à ce moment-là, le seul désir de Jordan Peele c’est de maintenir le spectacle à l’extérieur, de le contenir hors-champ au profit d’une toute petite chose qui est tout, les yeux de son acteur, le blanc de l’œil surtout qui vaut mieux que tous les effets spéciaux. Ce blanc de l’œil est simple et magnifique. Il est un peu de blancheur perçant l’imprégnation profonde du sombre et le beau est qu’un Noir l’irradie. Ce blanc l’est aussi saisi à rebrousse-poil d’une vieille tradition raciste, celle du roulement d’yeux des Noirs dans la nuit dont ils sont les rois. Le cinéma, qu’est-ce donc sinon une question de dosage ? Entre Steven Spielberg et John Carpenter ou entre Cowboys et Extraterrestres revu et corrigé par le minimalisme relatif de Signes 2002 de M. Night Shyamalan. Au contact retrouvé d’ parangon de placidité, on a vu aussi Emerald baisser le volume. Le western oblige au pragmatisme qui est un soin, y compris contre l’enflure spectaculaire et hystérique. Le magicien dose ainsi ses références et ses effets en se souvenant déjà qu’il y a, dans l’œil du cyclone de son film, la référence culturelle ultime aux États-Unis, la citation des citations Le Magicien d’Oz, avec ses tourbillons de sable qui emportent au loin ses victimes, avec ses ballons et son héroïne dont le prénom renvoie à la Cité d'émeraude, avec ses magiciens qui se révèlent des faussaires jouant des rideaux et des manettes et cachés derrière leurs machines. Alors, Jordan Peele lâche la vérité comme un vent, un pet la baudruche a enflé et si elle éclate après être si haut montée, la partie retombant au sol est un bibendum kitsch en forme de cow-boy. Du trou à la margelle, un vacu Par Nicolas CésarPublié le 20/07/2020 à 18h21Mis à jour le 22/07/2020 à 11h49 Lundi 20 juillet, Flying Whales, qui veut utiliser des dirigeables pour révolutionner le transport de marchandises lourdes, a annoncé sa décision d'installer sa première usine mondiale à Laruscade 33. Un ambitieux projet à 450 millions d'euros avec des fonds privés et publics, que la Région espère concrétiser "C'est un projet de rupture, qui mêle réindustrialisation et transition écologique, auquel nous avons cru d'entrée quand il nous a été présenté il y a trois ans. Il nous fait entrer dans l'ère du transport durable de marchandises, preuve de la capacité du secteur aéronautique". Lundi, Alain Rousset, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, ne tarissait pas d'éloges sur le projet de Flying Whales. Un projet unique au monde, qui vise à créer un dirigeable géant le LCA60T, destiné à transporter de point à point des charges lourdes, jusqu’à 60 tonnes avec une faible empreinte environnementale. À tel point que la collectivité a décidé d'investir 10 millions d'euros au capital de la jeune pousse Flying Whales . Pourquoi la commune de Laruscade a été choisieLa société va créer la première de ses trois usines dans le monde à Laruscade dans le Nord Gironde sur un terrain de 50 hectares au sein d'une nouvelle zone mixte de développement économique de la Communauté de communes Latitude Nord Gironde qui s'étale sur 160 hectares. L'annonce a été faite lundi après-midi lors d'une conférence de presse à l'hôtel de Région. Quatre autres sites étaient en compétition en Gironde, Saint-Denis-de-Pile dans le Libournais, ainsi que Cestas, Saint-Magne et la presqu'île d'Ambès. La proximité avec l'autoroute et de la gare SNCF Saint-Mariens / Saint-Yzan-de-Soudiac bientôt reliée par le futur RER métropolitain, mais aussi le coût et la qualité du foncier ont joué en faveur de Laruscade. "Le projet de Flying Whales représente une formidable opportunité pour notre territoire. Pour son caractère innovant, technologique et exemplaire d'un point de vue architectural et expérimental, il s'intégrera de manière remarquable dans notre parc économique associant volonté de préservation des activités agricoles et espaces environnementaux", s'est réjoui Éric Happert, président de la Communauté de communes Latitude Nord Gironde CCLNG, qui rassemble 12 communes et 20 178 habitants. Quatre autres sites étaient en compétition en Gironde, Saint-Denis-de-Pile dans le Libournais, ainsi que Cestas, Saint-Magne et la presqu'île d'Ambès Image Flying Whales Un projet hors normesLes chiffres en disent long sur l'ampleur de ce projet industriel. Il s'agit de construire deux immenses bâtiments de 250 mètres de long et 60 mètres de hauteur ! Le cabinet parisien Goudchaux Architectes & Associés aura la lourde tâche d'en faire une structure esthétique, qui ne défigure pas le paysage. Flying Whales rêve même d'en faire un étendard du tourisme industriel dans la total, entre le développement du dirigeable et l'usine, l'investissement est de 450 millions d'euros. Il sera financé par des fonds publics et privés. Malgré la crise, Sébastien Bougon, le PDG de Flying Whales s'est dit optimiste quant à sa capacité à trouver les faut dire qu'à l'heure où l'aéronautique doit plus que jamais se "verdir" après le choc du coronavirus, Flying Whales est dans l'air du temps. "Nos dirigeables vont consommer 50 fois moins que les avions, à tonnage transporté équivalent", a-t-il mis en avant. Et, "cela évite que de gros camions viennent abîmer les routes des villages dans les montagnes", soulignait Alain Rousset. Une manière surtout, à ses yeux, de mieux aménager le territoire avec des projets qui réindustrialisent la région. L'un des premiers marchés de Flying Whales, qui a noué un partenariat avec l'ONF Office national des forêts, sera l’extraction de bois en milieu complexe d’accès. "Actuellement, la France importe 95% du bois destiné à faire du contreplaqué. Nous sommes en déficit sur la transformation du bois", a pointé l'élu. Un comble au regard de nos ressources forestières. Jusqu'à 300 emploisÀ la clé, ce projet pourrait amener potentiellement 200 à 300 emplois et au moins autant en sous-traitance, notamment chez des sociétés de la région comme le Médocain Epsilon Composite qui réalisera la charpente en composite des dirigeables."Nous allons faire de la réinsertion professionnelle et il y aura un gros travail de formation. Nous avons signé en ce sens un partenariat avec Aerocampus Aquitaine campus aéronautique et spatial", a précisé Sébastien peut surprendre. Mais, il y a environ 80 ans, des ballons dirigeables traversaient déjà les océans avec d’imposantes cargaisons. Ils ont l’avantage de pouvoir atteindre des zones difficiles, hors routes, rails ou réseau aérien, et d’être capables d’embarquer des produits volumineux, comme des pales d’éoliennes ou des pylones haute que les dirigeables n’ont pas resurgi comme moyen de transport de marchandises depuis le crash du zeppelin Hindenburg, en 1937, à Lakehurst, dans le New Jersey. Depuis, les progrès technologiques ont ouvert de nouvelles perspectives. Les dirigeables de Flying Whales seront gonflés à l’hélium, un gaz non inflammable, et dotés d’une propulsion hybride des étapes à franchirMais, avant de concrétiser cet ambitieux projet, il reste encore plusieurs marches à franchir au-delà du financement. Notamment les autorisations pour construire l'usine et celle délicate de la certification du dirigeable, qui sera aussi stricte que pour un avion. Flying Whales espère démarrer la construction de son site de production mi ou fin 2021, puis sortir son premier dirigeable en 2023. Avec l'espoir de le faire voler en 2024 et de décrocher la précieuse certification en 2025. À terme, l'objectif est de concevoir dix "machines" par an sur site. Si le projet se concrétise, les retombées seront nombreuses pour le territoire. Les sous-traitants de la région pourront même espérer travailler aussi pour les deux autres prochaines usines, qui seront créées en Asie et au Canada. Publié le 27 juin 2021 à 19h37 Les Briochins sont venus en nombre voir passer la caravane du Tour. Mais certains attendaient aussi des images devant leur téléviseur ! Lionel Samson Sur les réseaux sociaux, ils sont quelques-uns à exprimer la déception de beaucoup d’autres pour le passage du Tour de France, on n’a pas vu Saint-Brieuc à la télé… À cause de la pause publicitaire. Et maintenant en direct du Tour de France, les belles images de Saint-Brieuc ! Ah non… Ce dimanche, à l’occasion du passage du Tour de France dans la ville préfecture des Côtes-d’Armor, un certain nombre de téléspectateurs ont exprimé leur déception, sur les réseaux sociaux notamment, parce que la pause publicitaire est tombée pile à ce né à Saint-Brieuc, ça fait 2h que j’attends que le tour passe dans ma ville. Et au moment où les coureurs arrivent, France 2 passe de la pub et reprend l’antenne au moment où les coureurs quittent Saint-Brieuc ???TourDeFrance2021 TDF2021 TourDeFrance— Bratislabat Bratislabat June 27, 2021 Hier Quimper, aujourd’hui Lannion et Saint-Brieuc, entre autres… » constate David sur Twitter. Caroline est sur la même longueur d’onde Malheureusement France Télévisions a choisi la traversée de Saint-Brieuc pour mettre une très longue plage de publicité et on n’a rien vu de la ville. Très déçue ». Étant né à Saint-Brieuc, ça fait deux heures que j’attends que le tour passe dans ma ville. Et au moment où les coureurs arrivent, France 2 Sic passe de la pub et reprend l’antenne au moment où les coureurs quittent Saint-Brieuc », se désole un autre usager de seule solution recommencer l’étape ! Pordic a fait la fête au Tour Réservé aux abonnés Saint-Brieuc à la télé pendant le Tour de France ? C’était sans compter sur… la pause pub Tour de France les supporters de Cyril Gautier ont fait un triomphe à leur coureur, à Trégueux À Saint-Brieuc, le Tour de France est une fête Réservé aux abonnés Tour de France la fête à Plédran aussi Expérience magnifique », C’était génial », Un moment de bonheur »… autant d’avis qui font l’unanimité après un baptême de l'air en montgolfière !En solo, en amoureux, en famille ou entre amis, enfants comme adultes, un voyage en ballon est un cadeau à s’ offrir sans modération surprise et succès garantis !Pourquoi choisir un vol en montgolfière une activité magique pour tousVous aimerez profiter de la sensation d’être porté par le vent sans aucun vertige, car dans le ciel, on ne le ressent simplement vous soyez plutôt grandes étendues ou châteaux, vous serez ébahis et n’aurez pas d’autres émotions que l’émerveillement et la plénitude ! Sans hublot et sans fenêtre, partez en balade en montgolfière vous adorerez cette expérience contemplative en contact direct avec la des châteaux de la Loire, des vignobles bordelais ou des volcans d’Auvergne… A vous de choisir parmi notre centaine de vols en montgolfière répartis sur toute la se passe un vol en montgolfière ?Les vols se font au lever ou au coucher du soleil quand les vents sont les plus favorables. Les prévisions météorologiques sont des données fondamentales pour réaliser votre tour en montgolfière dans des conditions de sécurité optimales. Vous aurez donc la confirmation du lieu et de l’heure de rendez-vous avant votre site d’envol à l’atterrissage, un voyage en montgolfière se fait au gré du vent Accueil au point de rendez-vous le pilote ou aérostier pour les initiés vous briefera sur les consignes de et gonflage de l’enveloppe le pilote gonfle le ballon. Il allume alors les brûleurs alimentés avec du propane liquide pour réchauffer l’air qui devient plus léger. Une fois l’air chaud, la montgolfière est prête pour son vol entre 1h et 1h30 installé debout dans la nacelle, vous survolerez de magnifiques en fonction des conditions aérologiques, votre aéronaute a décidé d’une trajectoire mais au final c’est le jet stream courant d’air en altitude qui décide ! Une équipe au sol vous suivra en voiture pour venir vous récupérer à l’ saviez-vous ?La montgolfière, vieille dame inventée par les frères Montgolfier, a transporté des passagers pour la première fois en 1783. Si cet aérostat a conservé la même ossature, les matériaux eux ont bien évolué depuis ! Les tarifs des baptêmes de l'air en montgolfière sont identiques à ceux de nos partenaires.

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