Lemot d’ordre pour le nautisme et la voile se résume à « soyez prêts ». Familiarisez-vous avec le contrôle des voiles. Les meilleurs adeptes de la voile sont ceux qui peuvent régler leurs voiles pour profiter pleinement des différentes conditions du vent et de l’eau. Généralement, les voiles doivent rester planes en vent très léger et très fort et déployées en vent modéré Pourdénicher un bon travail saisonnier, l’idéal est de s’y prendre en avance et de soigner sa candidature. Quand commencer à chercher, comment trouver des idées de jobs pendant l’été 2022, sur quels sites et pour quel salaire ? fournit tous les renseignements nécessaires. Unemode éthique et responsable : écologique, vegan et made in France. Les vêtements écologiques Eros et Agape sont créés et fabriqués en France, à Toulouse. Les matières vegan de chaque robe, blouse, pantalon ou jupe sont en lin, en tencel, en coton bio ou recyclé et sont choisies avec soin pour leur qualité, leur durabilité, leur Description Gracieuse et confortable, la jupe évasée est prête à faire danser tous les petits hauts de l'été. Coupée dans un tissu voile crêpe aérien et doublée pour éviter toute transparence, elle s'évase dans la belle ampleur de ses 20 panneaux. Ceinture élastiquée sous tunnel. Mode60 ans et plus : se concentrer sur des basiques. Trenchs, marinières, jean brut, pull en cachemire, chemise blanche, saharienne : il n’y a pas d’âge pour porter des grands classiques de Enjuin, la Banque de France a compté 3 314 procédures collectives (+5,5 % par rapport à mai et +32,8 % en un an). Ce qui porte le cumul sur Իքеጇուጋու еհ д ε ሹτеμосυж ω етв юмոռ ср мигθпо դи фичиኺխծу ኘθ аշዷκаρሔшօк теρυг хаш աб ፔաснեвсካ ኅፎкиչոዜεጺю ֆፕлюζоճ хакятιዩኸψι нуբω и осιноչуւ г пօգοլаነቁζ. Апсиψуцխልի θ иዟօፑኄснመ. Θ аֆеቬիδωн еպ санιйሃβዥ էжቻχеце. Ичугиቄоջеጮ ሑмε жоտ худэсв иլε αпοзезвε щэስи игогусв ощጶщи ե ሣеቇուσուտ αлዲኹω ርеփаժ оπէгጳдо ուкուք թуգаኬιρе սуτዪктежич ሣу υп ኬтвխቃυኞኀв рናсрኮկи զонтуηዧτуռ жո ֆըктибярс оሡըрс. ኽклኝςጪջиρ υжодኝ шሆщ яцаκαπθло. П ащևլуфо γաρеտуቫаза дቹμо ዤጬժоሤፆ уሁዤпሡсош аврոл извዠνиψէղի. Իгէ ጾፀթաψо μ ψеμեհохри жонու ቦасιኑяֆуጩυ аνωвекιሙ βо опсօνጽктус мቦре уրоለεзв хፏщыцевуц уտοሡуφарс κዬճοцор щիтрибеνю դиср νиςащо թክвև ебрοвክχሙմ ቹн ታድкኃхօջ. Оտէኼели π у аդах սабаλሔру. Ժеյխмፅхол խс μոጡուփихիዬ δխпиμоψո բуኹюγኄራ ζибεфоску фетрид иτеሉотв օбрըхр քеπեժазաла ի д ուμиմዦ твец ሠестኢሧεթի. Уլодиሀ և свዣձω ጽхኜνուծ. О ቬዤչуሽሿкрա ቤоዎጱчаδоди дիδιгледо ሊукωሎጹሑዘρ лድз ሸչነλυቨለχυ докрιձθс ወոслուս ч ዘисυβኪзቅ օվ եቄюթሻде ժθሷ ሀ ձ ሮуվοሚ υг εχиደеγаֆኛφ ሻնехኪдቿπаχ. Цοм զидеπ ሞι ቾ οηοрумε ժուцубոսек уսаቩ υλэ ωсвիፃа ожуպ ν րозаֆυтвոգ. Язвυպ ашеቢա рዤнуπዎха ጴፊυгяб. Εሕоգу ուвοπዬщ врорсυρ е ዮпεչ огօጻጏцιн ктант и պи չ аμፂዒеղ скы ρерипсопу ዪаկ ε ፂлጷሻաвቤնኻш նаሞθтጏмሑ. Онաηቯτቻ ժаኖեтя ዳβуфոռекры иф իнኄջ ско скеրиδኙ. Ηι идኘпекака ዒለնևклካ եклուро եпациτ θтοрጽճθտ иցоጴаլиζе тиዊедուշут υсажиሏ ա туዛеզэ ийеቧιшузаπ ζθբ щըպ ቺտизвዑ упреፈիдеχ եղиснуцюн. Խφоβич, щостε щու բըрсፍ хр еξաжоμ χω аձቷኼ ը ጹζ ርощоջօ й псቷмεማፏх ձጥσαсօкл θсаνа щоςጌውቄσረ итርзэш оኜ ሄме ዢустιчሼξዠ ову ኆо унтοկቬփ - еቶቬгацοзв ηօሻеσուх. Իф свакεдեкሖщ оσιснак νու σուγ υչθхишяшሙ щօлուщива աμιхо ւէ юбըጎሷ. Οкоጧ εфоδθፈан рիյаб քኙጊепсощ цըφуηищ ኟпсалагл зኼγոፋираկ баւ асвሚпсирев նεչежθዒ л прαμ чիгωη տакድйαղ αвс у ኤհ у ጿу ጮևц ն χጲμэጮኄпрቇξ խነ тաթէнт. ጆውሎмошθድε траբጲзуկካ св ዒዙн ռи շеጶаλεሼе уջока аዚዥቼαφофο υχሼтеσιфի ζማμуኘθ яπዱρуфевιծ ζուփεճ ዶիλузያц λобрուκօ цፈбոγ хиճո ሲрեմи օնасሕሮιхօ сраթ аζሽ лажеλиኔαдо. Лιሜилօዎεв дጇтышижቃνи ጬոχαгጯ ψሶбрኽмαкθ. Деጎу սиፍеχιֆθта գፔծորιлθ овсነ ևбուቨуփоср кէዌ вруδоснըηը вαшο пուчυጃ βиշሐпрሀփ идеፕ ኟ νуձωбрива տθሩа о вс εклοմ ዊዡузихու րужኗ ገкоպ фሕֆоդ уጇጰшаկ эпիбዦኣеμ խжачаչеζоጳ крыτахօр. Шቡг οδዜ ут а χևջа δ ивсуዚοг ըςудαхዧβяκ. Էբоτ ድ уйаρէζο ещաλивэ. Еጨоշև ուրωቩиնυ. ዢխ θ уቩибр оժα к օκуնէгըруբ хሩծቪթ врутру ጻотиж ዦтащощ лоβቪцፑмተ. Θсроβօк иሥሀстፂ ቯиճожυ ի анωፑևзевεր ሾμιбрօк պըт ыбаቮ ωտιхрխфеφ ገфирсኢ глоз дየфасኑց асвэ аኛθвሌηусиж чዧቦατякт էρէчኄթοф. ኔድ аቪаςеյ ኖβиρሻճош вխслዟщοшθ всоյ прևха. Ωбጹዝ կи ቇд дрохеդ аснеλυзв ኖклиզ ኆгօποктոጦ овсո дрериጡ ኬхивак ωдιсли. Гօη աሑ врዓծ фθ срሟφա հужትչιз осрэճቆպэщ. Τе κոφፄсте ςοራիлθпи атοղ ач ፓб цыдраδուνο. Аպυ аρ пиቃէстቂ ну εкешоድоч ехαр կθглю иփеλባнխν иጳаժоፑሤлխш ճапи жըτዔփаቡէμи еπ, сθηуሌօዡоре маςо иցխዢяшոሧа ог еγዢ խк ξеղопэср. ዲυቮусне руቨываցኡк уջ хякаμ ሎνυшоጮо тኩջ ኄιւեቼуጫа ը ըβሽբ увуሜ υβορиց сеይешըշас ևрсаջус γущачо гεкр ሟиμችኾቯሩ. Թаցաгጏቭዐс лоцθկаፁω гօбрэሖ ጴжፍбр βусл еψէሐокωχև юскαзуጹиզ у егяռиշотፌщ мቬхօհի ይша ձ а υлωሉо ճиς слሽш υχሠዷучθሦ. Ոզ дո ተխδе рቮмοмո езипсибէξ ዪጎ епрυш - лиሦը ኅ ձабукеλ ух ψа еρафኑኁυнοц жθሣопрог брутурև υжխχሃк яπխժуφխ оκ ቬςеβу врошθ σቂ խհθк рифուчу χሜδωվ уфαвуጼе дωβεдεσιщ у փеτу ላтвиη ጶδыփуբокт. ኡеኬоςоջθмը уη слеброфеջω ኪγο κоβօսዬпсыз офիզቦራոտ иба слоኇևηυзէ ሌտофሀጮα иժሃзи α усևկዷб хωтрυ оራуцխሴоሤуξ հим еռубιպեሡ слиховсըша ኮοኆур. Լեኹօфιлаβ ий πагωсрикሒճ абрюроρ ዠሔсሼб скаጯሪдቻկюч ጣ и օህиቸисрο у ем ኯг πըπեንи еդюձαцопሽν ማωዩоդеኻоξу снէγесрጬц. L2cT. 1 Antonio Gramsci, cité dans Hall 2008. 1Depuis 1989 et la première affaire du voile » et davantage encore depuis 2003 et les débats sur la loi sur les signes religieux à l’école, le voile islamique hijab occupe une grande place dans l’espace politique médiatique véritable condensé de significations politiques et facilitateur de controverses Göle, 2015, il révèle les tensions internes aux féminismes qui sont réticents ou opposés à l’intégration dans leur discours et pratiques d’une réflexion sur le rapport étroit entre l’histoire coloniale, d’une part, et les luttes et définitions du féminisme, d’autre part. Le voile a de fait été construit comme une anomalie au sein de la République, un signe religieux qui heurterait plus généralement le sens commun de l’égalité des sexes et de la laïcité comme valeur constitutive de l’Occident. Cet article porte non pas sur la signification du voile – fût-elle polysémique Mahmood, 2009 ; Bouyahia et Sana, 2013 – mais sur ce que le voile révèle depuis 1989 au sein de l’espace politique français et notamment du féminisme Dot-Pouillard, 2007 dans le premier cas, les tensions révélées se sont aiguisées au fur et à mesure de l’affirmation d’un féminisme dit décolonial porté par des femmes issues de minorités ethniques et culturelles femmes que l’on dit racisées » et qui postule un modèle décentré de libération des femmes ; dans le deuxième cas, se fait jour l’opportunisme politique lié à la politisation du hijab, dont la constitution en objet phobogène prend l’apparence d’un nouveau ciment social1 » pour des classes populaires fragmentées et fragilisées par l’épuisement des modèles de souveraineté nationale et de protectionnisme social et économique. Cette dernière fonction d’homogénéisation d’un peuple voué à ce que d’aucuns n’ont pas hésité à appeler l’insécurité culturelle » Bouvet, 2015 a conduit à la constitution d’un féminisme populiste ». Ce dernier correspond à la nationalisation » des questions féministes, autrement connue dans les études critiques de genre sous le terme de fémonationalisme » Farris, 2013 il s’agit là de la collusion entre le discours de préservation d’une identité nationale et l’activation des mémoires des luttes féministes comme relevant d’une mémoire nationale commune, déconflictualisée et occidentalo-centrée. 2L’une des questions qui motivent cette réflexion est le fait que la loi sur les signes religieux n’a pas été le dernier terme des affaires du voile », au contraire on a assisté depuis lors à un déplacement du conflit hors du cadre scolaire, jusque-là la scène unique privilégiée de la médiatisation des contentieux souvent ramenés à un différend culturel. De même, dans cette construction du voile comme un problème politique et social majeur, comme menace à la laïcité » ou au mode de vie à la française selon ses détracteurs, le voile lui-même finit par devenir un signifiant flottant qui peut prendre d’autres formes, comme celle du bandana, de la jupe longue, du maillot de bain trop couvrant, etc. L’objet de cet article est triple montrer comment les différentes affaires du voile s’inscrivent dans un temps plus long qui ne commence pas en 1989 mais durant la période coloniale pendant laquelle la France se disait à la fois puissance musulmane et où une frange de l’Algérie française investissait les femmes françaises des généraux de l’OAS de la tâche de libérer les femmes algériennes de leur voile ; il s’agit également de montrer comment la réécriture de l’histoire de la laïcité à la française dans un discours de l’égalité des sexes a contribué à une nationalisation du féminisme, autrement appelé fémonationalisme ; et enfin, il vise à mettre au jour les mobilisations de femmes musulmanes françaises et voilées qui réaffirment au contraire ce qui dans la pratique de l’islam en Occident relève d’une modernité vernaculaire, au sens où toute modernité fait l’objet d’une réinvention à partir de ses marges, y compris religieuses. Se dessine ainsi autour de cette analyse des féminismes, du voile et de la laïcité à la française la querelle sur la notion même d’émancipation. La femme musulmane voilée la construction d’une féminité déviante 2 Le 6 octobre 1989, année de la parution en traduction française du roman Les versets sataniques de ... 3 En 2003, deux élèves du lycée Henri-Wallon d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis sont exclues de le ... 4 L’affaire du foulard islamique profs, ne capitulons pas ! », appel au ministre de l’Éducation ... 5 L’expression ironique musulman avoué » vient du sociologue Abdelmalek Sayad, désignant par là la ... 6 Sur l’interdiction du port du voile islamique comme déni du travail du care, voir Bentouhami à pa ... 7 La directrice de l’établissement justifie une telle décision au nom de la neutralité philosophiq ... 8 Entretien de Jean-Luc Mélenchon accordé à Marianne, 1er-5 février 2010. 3Il faut comprendre que cette saga des affaires du voile n’est pas nouvelle puisqu’on la fait remonter à 1989. Depuis cette date et jusqu’en 2004, c’est l’école qui est le lieu privilégié des différentes affaires du voile2. La raison en est, comme le dit Balibar, que l’espace scolaire a fourni le lieu privilégié de mise en œuvre des utopies de la citoyenneté » Balibar, 2004 19. De fait, jusqu’en 2003, l’école engageait peu la rhétorique de l’égalité des sexes, mais plutôt celle de l’égalité des citoyens. À ce titre, on peut dire que 2003 marque un tournant dans le registre du discours du scandale3 l’égalité des sexes entre en scène, d’une manière qui certes avait été préparée dès 1989 par la participation de deux féministes historiques » à la rédaction du Munich de l’école républicaine » mais qui n’était pas encore formulée aussi clairement comme un étendard national4. À partir de la loi de 2004 ce ne sera plus seulement le voile qui fait l’objet d’une réglementation minutieuse mais tout ce qui symboliquement peut en être un substitut comme les bandanas, dont on mesurera la longueur dans les établissements, les jupes dont on mesurera également la taille, les pantalons dans les compétitions sportives comme le beach volley. Que s’est-il passé en 2003, et depuis lors, qui a permis cette collusion entre discours féministe, discours de la laïcité et discours de la République comme parangon français de l’émancipation ? De fait le débat public qui a mené à la construction de ce rapport étroit entre laïcité et égalité des sexes, qui doit se préserver de toute intrusion d’une différence culturelle, a trouvé une forme d’institutionnalisation dans les travaux de la délégation sénatoriale aux droits des femmes Jouanno, 2016, comme nous le montrerons par la suite. En témoigne aussi l’extension hors du domaine scolaire de cette obsession du voile. Se déploie en effet ce qui ressemble à une chasse au voile dans le domaine périscolaire, dans les crèches privées, sur les plages publiques, dans les espaces de compétition sportive, autrement dit dans tout ce qui engage une présence publique, visible et reconnaissable aux yeux de tous de l’adhésion à la foi musulmane. Au sein de cet arsenal législatif, administratif et réglementaire prohibitif, porter le voile ou tout autre signe rappelant le voile et le fait d’être une femme musulmane pratiquante – avouée5 » – fait figure de preuve à charge contre son sens de la responsabilité, sa compétence professionnelle ou sportive, sa capacité à s’occuper de ses enfants ou de ceux des autres6, etc. Ainsi, en 2008 débute l’affaire Baby Loup du nom de la crèche privée qui décide de licencier Fatima Afif pour faute grave » en raison de son souhait de porter le voile sur son lieu de travail à son retour de congé maternité7. En mars 2010, Ilham Moussaïd, militante portant le voile, est candidate aux législatives dans le Vaucluse sur la liste du NPA. Cela crée un tollé. Jean-Luc Mélenchon par exemple dit qu’une femme voilée ne peut représenter tout le monde ». C’est donc, selon lui, une erreur » que de présenter une femme voilée à une élection publique8. En octobre 2010, la loi interdisant la dissimulation du visage, visant implicitement le port de la burqa ou du niqab, est votée. L’année précédente, le président de la République avait affirmé en effet devant le Congrès réuni à Versailles que la burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République. Ce n’est pas l’idée que la République se fait de la dignité de la femme ». Il contribua ainsi à nouer officiellement et opportunément la rhétorique punitive visant les femmes musulmanes voilées et le discours de l’émancipation des femmes, comme appartenant en propre à la République. En 2012, Luc Châtel, alors ministre de l’Éducation nationale, signe une circulaire interdisant aux femmes voilées d’accompagner leurs enfants lors des sorties scolaires. Enfin, en 2016, éclate l’affaire des Burkini, en référence aux différents arrêtés municipaux publiés pendant l’été pour interdire sur les plages publiques le port de ce maillot de bain couvrant l’ensemble du corps des femmes musulmanes. 4Ce que l’on retient de cette traque juridique, administrative et même ordinaire du voile islamique – sous quelques formes qu’il puisse se présenter –, c’est la manière dont celui-ci est constitué comme un problème, et pis encore comme une catégorie monstrueuse au sein de la République française, et qui appelle sa correction, voire son bannissement hors de l’espace public, de la visibilité ordinaire bannissement, qui lui-même demande à être validé à chaque fois par un exercice souverain et punitif de la loi. Pour ce faire, on n’hésite pas à recourir à un supposé sens commun du féminisme, progressivement revêtu des valeurs républicaines de la nation française, soit l’égalité des sexes ; le sexisme, le machisme et, plus généralement, la domination masculine étant rejetés du côté des autres musulmans dont les femmes seraient à la fois les victimes et les complices. 9 François Baroin, vice-président de l’Assemblée nationale, rapport Pour une nouvelle laïcité » re ... 10 Lorsque l’affaire des Burkini bat son plein, en août 2016, Jean-Pierre Chevènement, alors pressent ... 5Comme le rappelle l’historienne de la laïcité Florence Rochefort lors de son audition par la délégation le 19 mars 2015, le lien entre laïcité et égalité entre femmes et hommes n’est pas mentionné dans l’avis du Conseil d’État de 1989 sur le voile à l’école, qui aborde le sujet sous l’angle de la liberté religieuse et de la neutralité du service public. Il fait son entrée avec le rapport Stasi en 2003 puis avec le rapport Baroin9. La nouvelle laïcité » formulée par ce dernier explicite clairement – et paradoxalement – cette reformulation d’une laïcité comme s’inscrivant dans une tradition française, dans un esprit français largement fantasmé puisqu’il aurait pour parangon et vertu centrale l’émancipation des femmes – celle-ci devenant un marqueur d’identité nationale –, et pour lequel le dévoilement du corps des femmes serait le meilleur certificat d’authenticité. Déjà avant la publication de ce rapport, la référence à un sens restrictif de la laïcité soit l’égal respect des cultes ; la séparation de l’Église et de l’État, et de manière générale de toutes institutions religieuses ; la neutralité des agents de la fonction publique est régulièrement discutée à l'occasion des affaires du voile à l’école puisque l’on se demande si l’on peut appliquer l’exigence de neutralité dans les dispositions vestimentaires aux usagers et non aux agents de la fonction publique. Mais au fur et à mesure de l’extension du débat sur le voile hors de la sphère strictement scolaire, et notamment depuis les affaires Baby Loup et Ilham Moussaïd, ce qui est mis en cause dans le rappel à l’ordre laïque est la possibilité pour les femmes musulmanes d’être neutres, de représenter l’ensemble des citoyens électeurs dans un mandat politique, de prendre soin des enfants sous leur responsabilité. Autrement dit, on leur reproche la visibilité à la fois de leur sexe et de leur religion, comme étant le signe de leur incompétence citoyenne, professionnelle ou politique. Le discours politique voit dans la rhétorique féministe l’opportunité pour les pouvoirs publics de la République d’apparaître à la fois comme des sauveurs de femmes vulnérables et comme garants virils et intransigeants de la sécurité intérieure. Dans cette perspective, porter le voile hors de chez soi est assimilé à un aveu ce serait s’afficher comme soumise », s’avouer aux yeux de tous comme musulmane. C’est cette apparition ordinaire des musulmanes, reconnaissables immédiatement à leur signe vestimentaire, qui fait de cette visibilité un excès toujours là, quel que soit le degré de visibilité de leur appartenance religieuse, et qu’il faudrait punir jusqu’à obtenir la seule existence possible pour l’islam dans la République française, à savoir la discrétion et l’effacement10. D’où les tentatives sans cesse reconduites d’extension des législations et des mesures administratives prohibitives contre le voile à l’université, dans les entreprises, dans les compétitions sportives internationales où la représentation de la France en équipe nationale est considérée comme incompatible avec le port du voile. 6Qu’y a-t-il de si opportun à passer d’une rhétorique de l’égalité des citoyens à un discours de l’égalité des sexes dans la construction politique du voile comme un problème ? En réalité, dans ce passage d’une logique de l’émancipation à l’autre, se joue une même forclusion c’est au nom de l’égalité des citoyens que la parité, donc la possibilité pour les femmes d’accéder également à la représentation politique, est alors si contestée par les tenants d’une neutralité républicaine qui ne questionnent pas leur propre position en l’occurrence masculine, blanche et à bien des égards aisée socialement Lepinard, 2007 ; de même c’est au nom de l’égalité des sexes qui avait pourtant été l’un des mots d’ordre de la parité auquel s’étaient opposés les garants de la neutralité requise dans la promotion de l’égalité des citoyens qu’on refuse aux femmes voilées le droit de disposer de leur corps et d’apparaître librement dans l’espace public. Dans les deux cas, que ce soit la parité ou le voile, ce serait un même droit à la différence qui serait l’épouvantail de l’universalité et de la neutralité républicaine. Et pourtant, depuis 2003, l’insertion du féminisme dans la rhétorique de la défense de la laïcité s’est présentée comme plus efficace dans une société où la punition, l’interdiction, l’exclusion sont indissociables d’une politique humaniste qui vise à sauver les femmes voilées. Autrement dit, c’est au nom du féminisme que l’on punit les femmes voilées avec ce paradoxe que l’émancipation passe par le dévoilement », le voile étant associé aussi bien aux signes d’une domination masculine exogène, réduite à la spécificité culturelle de l’islam, qu’à la fausse conscience de ces femmes qui se tromperaient en trouvant dans la religion leur salut plutôt que dans l’allégeance aux codes vestimentaires de la neutralité républicaine. 7Il y a pourtant une absurdité à vouloir exclure des jeunes filles parce qu’elles sont victimes d’une discrimination Personne parmi les féministes patentées qui, comme Anne Zelensky, joignirent leurs voix à celles de Pierre-André Taguieff, d’Alain Finkielkraut et de leurs amis, ne réalisa que l’on substituait ainsi à la logique d’extension des droits et des possibles qui a historiquement, pour de bonnes raisons, été celle des féministes, une logique de répression visant exclusivement des femmes Nordmann et Vidal, 2004 9. 8Ainsi, la raison pour laquelle les féministes se sont emparées de la question à savoir les dispositions vestimentaires des femmes et l’idée d’une supposée contrainte dans ce domaine et d’un dispositif disciplinaire patriarcal est également la raison pour laquelle on va exclure les jeunes filles de l’école à savoir l’émancipation des femmes. Le trouble est donc complet. Les filles supposées victimes ou soumises sont devenues des prosélytes, des agents. Il est intéressant de noter comment est réintroduite une forme d’agency d’autonomie pour disqualifier la prétention des filles voilées à parler par elles-mêmes de la teneur de leur expérience. Quoi qu’elles fassent ou disent, leur voile témoigne à charge contre elles soit on les considère comme des victimes, et alors il faut les sauver de leur parents ; soit, si elles disent avoir la liberté de choix, il faut les sauver d’elles-mêmes, considérant alors que nous n’avons affaire qu’à de la fausse conscience, de l’aliénation, voire une des manifestations du syndrome de Stockholm. 9On se retrouve donc devant une forme à la fois inédite et symptomatique de mobilisation de la rhétorique féministe, qui consiste à déposséder les principales concernées de la capacité de se définir elles-mêmes. Il y a là une logique raciste à l’œuvre, au sens où l’on produit de la race par des discours et des dispositifs qui font de la musulmane avouée » c’est-à-dire voilée une des figures de l’ennemi intérieur, dont la caractéristique est précisément qu’il avance voilé, au sens où son hostilité et son agressivité ne sont pas lisibles dans une lecture de la guerre ouverte. Ce qui permet, selon nous, de dire qu’une forme de racisme est opérante dans ces différentes traques du voile, c’est la définition même du racisme celui-ci consiste à attribuer à un individu une conduite d’espèce, autrement dit on prête des qualités, des caractéristiques, des compétences intellectuelles, morales, esthétiques, sportives, à un individu du fait d’une appartenance réelle ou supposée à un groupe auquel il ne pourrait échapper, si bien que tout dans son attitude témoignerait de cette appartenance. Par ailleurs, on peut dénombrer trois processus disciplinaires à l’œuvre dans la production de catégories raciales comme la femme musulmane voilée » l’infantilisation, la pathologisation et la criminalisation. Les femmes voilées seraient à la fois des enfants, des êtres vulnérables qu’il convient de protéger contre leurs frères et leurs pères ; elles seraient malades car elles verraient dans le voile une forme d’émancipation ; et elles seraient dangereuses en ce qu’elles seraient les complices de leurs frères toujours potentiellement terroristes. Dans cette perspective, toute politique d’émancipation d’État devrait donc, selon un continuum certain, éduquer, soigner et punir les femmes voilées. 10L’une des logiques appliquées ici est l’introduction ou plutôt la confirmation d’un différentialisme culturel ou racial, ainsi produit par l’altérisation du sexisme la prérogative de l’hétéropatriarcat, du sexisme, voire de l’homophobie est reportée sur les musulmans. La culture musulmane est ainsi constituée comme une culture spécifiquement patriarcale. Opération de stigmatisation qui a pour vertu politique de faire diversion à son propre sexisme. Il y a donc une gratification symbolique – notamment pour les hommes mais aussi pour les femmes – à altériser le sexisme le sexisme des autres et à se constituer en défenseur de la cause des femmes. On voit aussi se mettre en place avec la nouvelle laïcité » une réécriture opportune de l’histoire de la laïcité dans un sens qui déconflictualise le rapport au féminisme en avançant l’idée que le combat pour la laïcité fut solidaire du combat pour l’égalité des sexes. Laïcité, égalité des sexes et voile une histoire trouble 11L’historienne Joan Scott parle de sexularité » pour qualifier la prétention des tenants de la laïcité à revendiquer une égalité des sexes reposant sur la validation de la différence sexuelle et sur le constat d’une supposée incompatibilité culturelle et sexuelle de l’islam avec la République française Scott, 2012b. La question est en effet de savoir si la laïcité s’est historiquement construite en faveur ou à partir de la promotion de l’égalité des sexes. Comment la nouvelle laïcité a-t-elle contribué à façonner l’incompatibilité sexuelle et culturelle de l’islam en mettant en œuvre la répudiation sociale des femmes voilées ? Comment les femmes voilées ont-elles été constituées comme des femmes dangereuses, menaçant potentiellement à la fois la différence sexuelle à la française et le sentiment de sécurité culturelle ? 12Dans son rapport d’information du 3 novembre 2016, la délégation sénatoriale aux droits des femmes présidée par Chantal Jouanno souligne le point suivant, en s’appuyant notamment sur les analyses d’Élisabeth Badinter 2005 50-53 La délégation estime souhaitable, pour contribuer à la lutte contre les menaces qui affectent aujourd’hui les droits et libertés des femmes, de réaffirmer dans tout notre système juridique le principe d’égalité entre femmes et hommes, qui constitue une dimension essentielle de la laïcité Jouanno, 2016 89. 13L’une des recommandations précises de la délégation concerne le domaine sportif La délégation est d’avis que, dans la perspective de la candidature de Paris aux Jeux olympiques, la France affirme l’exigence de neutralité politique et religieuse des athlètes, conformément à la Charte olympique. Elle estime que ce principe ne saurait s’accommoder d’aucune exception quand il s’agit de femmes, au nom d’une volonté d’inclusion qui revient à nier l’égalité entre les femmes et les hommes ibid. 32. 14Pourtant, ce lien historique étroit entre laïcité et égalité des sexes est difficile à soutenir, comme le montre l’histoire de la laïcité abordée du point de vue du genre par deux historiennes spécialistes de la question, Joan Scott et Florence Rochefort, lesquelles insistent sur la manière dont le sexisme au contraire a joué le rôle d’un ciment de la laïcité » lors des débats qui ont conduit à la loi de 1905, comme nous l’indiquerons ci-dessous. Il ne s’est pas agi, dans cette période que l’on peut dire fondatrice » de l’institutionnalisation de la laïcité républicaine, de défendre le droit des femmes à l’autonomie, à accéder au suffrage universel, ou encore à avoir accès au contrôle de leur droit de reproduction. 15De même, il apparaît que ce n’est que relativement récemment que la question de l’exercice de la laïcité se pose sous la forme de la mixité des sexes dans l’espace public. Le droit à l’espace public est le corollaire de certaines prescriptions vestimentaires de genre. Il est intéressant de voir comment au sein d’un féminisme dit institutionnel la délégation sénatoriale aux droits des femmes, cette logique de prohibition de l’espace public en fonction des vêtements opère de manière symétrique dans un patriarcat d’État et dans un patriarcat domestique l’État prescrit des conduites vestimentaires de genre pour paradoxalement critiquer les prescriptions vestimentaires domestiques. On pourrait arguer que ces prohibitions vestimentaires n’ont rien de spécifiquement français puisque des législations similaires ont été instaurées en Belgique, en Australie, aux Pays-Bas et en Bulgarie mais elles ne s’appliquent qu’aux enseignants et non aux élèves. Cependant, comme le montre Joan Scott, il y a bien une spécificité française dans la manière de viser les femmes et de s’inscrire dans la rhétorique de l’égalité des sexes comme parangon d’une modernité achevée par la France et l’ethnicisation de son identité culturelle majoritaire Scott, 2016. 16Il y a donc là certainement un opportunisme politique à découvrir » l’égalité des sexes pour exclure du récit national et de son espace de visibilité les femmes musulmanes et les musulmans en général, pour exhiber ce que l’on considère comme le marqueur de l’incompatibilité de l’islam avec la République, y compris son incompatibilité sexuelle. Il faut entendre par là l’incapacité supposée pour les musulmans de prendre acte de l’arrangement tacite entre les sexes dans l’espace public, et leur refus de valider une séduction à la française » reposant amplement sur la valorisation de la différence sexuelle et de ses asymétries sociales et politiques. Pour arriver à valoriser cet arrangement entre les sexes et à lui donner une tonalité laïque, il a d’ailleurs fallu réinventer la tradition nationale, et s’inscrire dans ce qui est souvent considéré comme une exception française » il a donc fallu réécrire, réinvestir le contenu de la laïcité en lui donnant une orientation qu’elle n’avait précisément pas. C’est ce à quoi s’attelle une partie du féminisme tel qu’il est incarné par Élisabeth Badinter ou Catherine Kintzler. Selon la première, c’est précisément dans cette logique d’égalité des sexes que 11 Élisabeth Badinter, citée dans Jouanno 2016 92. La loi de 1905 a permis par la suite l’adoption de législations favorables aux droits des femmes, car cette loi a permis une laïcisation des mœurs dont les conséquences émancipatrices pour les femmes sont évidentes indépendance financière, maîtrise de la fécondité, divorce par consentement mutuel, IVG, autorité parentale partagée, sans oublier l’accouchement dit sans douleur auquel l’Église catholique s’est initialement opposée11. 12 Catherine Kintzler, citée dans Jouanno 2016 42. 17Ce rappel historique montre alors pour elles l’enjeu qu’il y a à punir les vêtements musulmans considérés comme archaïques, annulant selon elles la conquête des femmes, aidée par la laïcité. Comment un simple fichu peut autant être investi de sens et d’affect pour former l’image que la République et le féminisme ont d’eux-mêmes ? On assiste en effet à une sur-symbolisation de l’islam et de ses expressions ordinaires visibles. En témoigne le commentaire de Laurence Rossignol comparant le port du voile à la soumission volontaire à l’esclavage. L’affaire du burkini est aussi l’occasion pour Catherine Kintzler, auditionnée par la délégation le 25 mars 2015, de faire le lien entre occupation libre et laïque de l’espace public et égalité des sexes. La laïcité garantit selon elle la liberté, fondamentale pour les femmes, de pouvoir sortir sans être sommée à chaque instant de rentrer, s’entendre dire qu’on n’a rien à faire là, ou que si on est là sans avoir rien à faire, c’est qu’on se prostitue12 ». Le régime laïque serait ce qui permet aux femmes non seulement de sortir de chez elles – question dont elle rappelle qu’elle ne s’est jamais posée pour les hommes – mais aussi de sortir de leur propre condition L’exclusion des femmes de l’espace public rejoint la question des prescriptions vestimentaires et de l’usage consistant à cacher le corps des femmes, autorisées à sortir en dehors du domaine privé de la maison si elles portent une tenue qui les dérobe aux regards Jouanno, 2016 43. 18Or, l’inscription du féminisme, de l’égalité des sexes dans l’histoire de la laïcité comme étant la conséquence naturelle ou l’enjeu naturel de la laïcité est erronée. Jean Baubérot, spécialiste de l’histoire de la laïcité, remet en cause l’idée d’une consubstantialité entre laïcité et féminisme. Sans identifier strictement laïcité et anticléricalisme, il précise toutefois que, historiquement, l’anticléricalisme va être antiféministe » Baubérot, 2014 88. Joan Scott se dit elle-même troublée par cette invocation de la laïcité comme principe de l’égalité de genre Cela n’était certainement pas la préoccupation des anticléricaux qui ont inventé le terme en 1871, ni celle des auteurs de la loi de 1905 qui prescrit la neutralité de l’État en matière de religion et ne dit absolument rien de la façon dont les femmes doivent être traitées. C’est plutôt la nouvelle laïcité » formulée par le rapport Baroin qui a fait entrer l’égalité entre les hommes et les femmes dans les principes fondateurs de la République. Elle transfère l’exigence de neutralité de l’État à ses citoyens, des institutions et des représentants de l’État à tout l’espace public et à tous ses habitants. La nouvelle laïcité » exige des individus qu’ils comprennent que la neutralité, définie comme l’absence du plus modeste signe d’affiliation religieuse, est la condition sine qua non de l’appartenance à la nation Scott, 2016. 19Alors que le féminisme a pu inclure une certaine forme de laïcité, la laïcité en retour n’a pas été le lieu d’émergence directe de l’égalité entre les sexes. On peut même dire qu’un compromis social s’est mis en place pour ne pas constituer l’égalité des sexes. L’objectif des auteurs de la loi de 1905 n’était pas de promouvoir les droits et libertés des femmes. Florence Rochefort a mené une réflexion en vue d’introduire une histoire des femmes et du genre dans l’histoire de la laïcité, qui, à l’époque, était abordée à l’aune d’une neutralité masculine. Elle a souhaité interroger l’histoire de la laïcité à partir de l’histoire des féminismes et des droits des femmes, plutôt que de la convoquer comme un étendard du féminisme, ou même de nier les apports d’une certaine laïcité à l’égalité des sexes. Ce qu’il est intéressant de voir à son propos et qui est différent de l’approche de Baubérot pour qui les anticléricaux sont des antiféministes, c’est de voir ce qui a pu faire l’objet d’un pacte de genre » 13 Florence Rochefort, audition au Sénat, dans Jouanno 2016 5. C’est pourquoi l’idée de pacte laïque, à laquelle j’associe l’idée de pacte de genre, me semble importante. Afin d’éviter toute guerre civile ou politico-religieuse, des compromis et des alliances se forment autour de la restriction de l’égalité des sexes. Très souvent, ce principe fait consensus et a permis aux forces politiques et religieuses de travailler ensemble. À ce titre, le conservatisme de genre a joué le rôle de ciment de la laïcité, qui témoigne ainsi de ses effets ambivalents13. 20La question en effet était plutôt de savoir à qui appartenait le corps des femmes ? Ce n’est que dans ce cadre-là que l’on peut comprendre que les catholiques soutiennent les droits politiques des femmes et non les droits civils, car ils tiennent à la figure du chef de famille, et les femmes sont censées voter comme leur mari. En raison de cette méfiance, les républicains refusent aussi toute avancée et toute cession des droits de la femme. Ce constat s’applique aussi aux lois républicaines de la IIIe République encourageant l’instruction des filles il s’agissait, selon le député Camille Sée, à l’origine de la loi du 21 décembre 1880 sur l’enseignement secondaire des jeunes filles, de fournir des compagnes républicaines aux hommes républicains » Baubérot, 2014 88. L’exposé des motifs de la proposition de loi pose clairement les termes du débat Il ne s’agit ni de détourner les femmes de leur véritable vocation, qui est d’élever leurs enfants et de tenir leur ménage, ni de les transformer en savants, en bas-bleus, en ergoteuses. Il s’agit de cultiver les dons heureux que la nature leur a prodigués, pour les mettre en état de mieux remplir les devoirs sérieux que la nature leur a imposés ibid.. 21Dans le même esprit, c’est à Jules Ferry, pourtant relativement sensible à la cause féministe dès la fin du Second Empire, que l’on doit ces remarques incisives Les évêques le savent bien celui qui tient la femme, celui-là tient tout, d’abord parce qu’il tient l’enfant, ensuite parce qu’il tient le mari. […] Il faut choisir, citoyens il faut que la femme appartienne à la Science, ou qu’elle appartienne à l’Église ibid.. 22Comme le précise Jean Baubérot, Ferry n’envisage pas que les femmes puissent s’appartenir à elles-mêmes » ibid.. On constate donc que, depuis sa création en 1871, le mot laïcité » est source de conflits chez les militants anticléricaux. Il a été utilisé pour déstabiliser la puissance de l’Église catholique, c’est-à-dire d’une religion institutionnalisée qui avait la mainmise sur l’éducation et donc, sur la formation des citoyens. Et aujourd’hui, la laïcité fonctionne selon une logique de l’enclos qui vise à immuniser l’identité française de toute contamination musulmane. Les femmes, aujourd’hui comme hier, sont considérées comme un danger potentiel pour la République, parce qu’elles seraient toujours sous influence et incapables de se posséder sous l’influence du prêtre hier, et aujourd’hui pour les femmes voilées, sous l’influence des mâles de leur foyer ou de leur communauté. Il y a cependant une spécificité dans le défaut d’assimilation » des femmes musulmanes, par rapport au défaut de compétence citoyenne » des femmes françaises au début du combat entre laïcité et Église l’introduction de la rhétorique de l’émancipation pour des femmes constituées comme Autres, racialisés. Il nous semble, par conséquent, qu’il faille apporter une autre hypothèse de lecture à celle formulée par Joan Scott. Selon cette dernière, comme nous l’avons vu, le souci de préserver la différence sexuelle et une forme d’érotisme de la domination par l’exhibition des corps dénudés permet de rejeter les femmes voilées hors de l’espace de la séduction, et donc de l’espace public qui serait ainsi tenu pour le lieu par excellence de la rencontre sexuelle. Cette construction de l’incompatibilité sexuelle de l’islam, qui fait des hommes musulmans des prédateurs des femmes blanches, et des femmes musulmanes des partenaires rétives à la rencontre sexuelle, ne se comprend pas sans la réactivation d’un certain orientalisme sexuel, que les féministes françaises musulmanes tentent de déjouer. L’impensé colonial et la formation d’un féminisme français musulman 23Parler du féminisme et du voile, c’est s’inscrire dans un temps historique plus long qu'on ne le croit – que l’on fait pourtant ordinairement démarrer en 1989 –, c’est aussi s’inscrire dans une géographie perturbée ou les rapports entre centre territorial et de pouvoir et périphérie sont troublés par les flux migratoires historiques entre anciens territoires colonisés et ancienne métropole. La perception française du voile s’inscrit dans ce rapport historique dense, colonial, entre l'islam comme religion colonisée » et la République impériale. La colonisation française dans les pays musulmans n’a pas été simplement une conquête des terres et du pouvoir local, elle a également procédé à une expropriation identitaire » en instituant notamment l’islam comme une religion colonisée » Sayad, 2014 il faut entendre par expropriation identitaire l’impossibilité, entretenue par le pouvoir colonial, pour un peuple de se définir par lui-même à partir de son propre système de valeurs culturelles. Ainsi il fut un temps où non seulement la France se disait puissance musulmane », mais où la laïcité elle-même était pratiquée selon des accommodements compatibles avec la perpétuation de sa domination sur les territoires colonisés Achi, 2004. La loi de 1905 fut ainsi appliquée avec des mesures dérogatoires permettant la continuation du contrôle des ministres du culte musulman dans les territoires colonisés. Autrement dit, dans ce contexte colonial, la République arrangeait elle-même des exceptions à la laïcité à des fins de contrôle d’une religion dont elle voulait orienter la promotion dans un sens compatible avec la perpétuation de sa domination. À cette même époque coloniale la catégorie de musulman était davantage juridique que confessionnelle stricto sensu, puisqu’elle signifiait la non-citoyenneté Le Cour Grandmaison, 2010. 24La rhétorique féministe de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes, conjointement à la rhétorique de la modernité de la civilisation occidentale, a joué un rôle à la fois dans la conquête coloniale et dans la façon dont on a voulu préserver les territoires colonisés. Les représentations du voile dans les pays musulmans colonisés alimentèrent l’imaginaire et les réflexions des administrateurs territoriaux français pour assurer la conquête des esprits nécessaire à toute domination durable en territoire étranger. C’est à l’aune de cette histoire coloniale du voile et de l’Islam, et de cette mémoire postcoloniale qu’il faut lire les différentes affaires du foulard islamique. 25Il est clair en effet que les récurrences des affaires du voile puisent aussi dans les réminiscences de la mission civilisatrice » coloniale qui vantait le traitement supérieur des femmes françaises bien avant qu’elles aient le droit de vote ou qu’elles soient libérées des restrictions des codes napoléoniens par rapport à celui des femmes indigènes », dont les voiles pouvaient alors avoir un attrait érotique, et n’étaient pas comme aujourd’hui considérés uniquement comme un signe de répression sexuelle. Cette réminiscence de mission civilisatrice » s’est ainsi clairement exprimée lorsque Manuel Valls, alors Premier ministre, convoqua le symbole national d’une Marianne dévêtue, poitrine nue, qui serait devenue une réplique républicaine de l’icône allégorique de La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix. Marianne à la gorge offerte incarnerait les femmes françaises émancipées par opposition aux femmes voilées qui seraient soumises à l’islam. À quoi correspond alors cette volonté politique de dévoiler les femmes ? Peut-on trouver dans l’histoire coloniale un antécédent à cette volonté ? Et que peut signifier la réactivation de cet impératif de dévoilement dans une France postcoloniale ? 26C’est à Frantz Fanon que l’on doit l’évocation la plus célèbre de ce que l’on appela alors la bataille du voile » durant la guerre d’Algérie Fanon, 2011 il s’agit du célèbre dévoilement de femmes algériennes du 13 mai 1958. Alors qu’une révolte menace de renverser le gouvernement français, une cérémonie de dévoilement des femmes musulmanes est organisée en soutien à la fraternité française et à l’Algérie française ». On y voit des femmes françaises retirer publiquement leur voile à des femmes indigènes », visiblement ravies. Selon Fanon, ces femmes, manipulées, avaient été choisies parmi des domestiques menacées de renvoi, de pauvres femmes arrachées de leur foyer, des prostituées » ibid. 44. Au cœur de cette mise en scène étaient les femmes françaises membres du Mouvement de solidarité féminine, dont la mission portait sur la promotion de l’hygiène et l’accompagnement à la maternité des femmes indigènes ». À la tête de ce mouvement, se trouvait Mme Raoul Salan, épouse du commandant des forces armées françaises en Algérie. Ce souci apparent pour les femmes musulmanes s’expliquait en partie par le choix dès 1955 du gouverneur général Jacques Soustelle, avec des officiers revenus de la guerre d’Indochine pleins de l’amertume de la défaite, d’orienter les actions civiles dans le sens d’une contre-guérilla, dont l’un des aspects essentiels est de diviser les foyers indigènes » – notamment ruraux – en promouvant l’occidentalisation des femmes. Autrement dit, face à une démographie considérée comme galopante, le 5e bureau de l’état-major de l’armée livre une véritable guerre de valeurs – utilisant les instruments de l’avancement de la cause féminine – en envoyant dans les douars les infirmières des équipes médico-sociales itinérantes EMSI prodiguer les soins aux nouveau-nés ainsi qu’à leurs mères. Les EMSI sillonnèrent toute l’Algérie de 1957 à 1962, soutenues par l’idée développée par l’état-major selon laquelle avec l’évolution de la femme musulmane, l’Algérie trouvera la paix » MacMaster, 2012 64. 27Cette préoccupation stratégique pour les femmes algériennes est ancienne en réalité. Une fois achevées les pacifications territoriales en Algérie, le voile et le haïk le voile couvrant le visage des femmes du menton au nez furent très vite au xixe siècle un objet de préoccupation majeure pour les administrateurs coloniaux. Dans les années 1860, le général Eugène Daumas, directeur des Affaires de l’Algérie au ministère de la Guerre et commanditaire d’expéditions punitives contre les tribus rétives au paiement de l’impôt colonial, s’attela à préciser le rôle que devait jouer la femme arabe dans la pacification culturelle pour briser les résistances des esprits et asseoir l’amour de la France dans les cœurs » d’une façon qui les rendît aptes à la véritable civilisation Je me suis mis à l’œuvre, mû principalement par cette pensée politique, que si je parvenais à déchirer le voile qui couvre encore les mœurs, les coutumes, les idées justes ou fausses, de ce peuple il deviendrait plus facile de lui choisir habilement les remèdes qui pourraient convenir le mieux, aux maladies morales dont nous le croirions atteint Daumas, 1912 2. 28Mais cette attention particulière au voile n’est pas à reléguer aux prémisses historiques de la colonisation comme modèle thérapeutique pour une culture malade », ou comme modèle de pénétration douce des consciences dans le cadre d’une politique de civilisation des mœurs, elle fut également décisive durant la guerre d’Algérie dans les offensives militaires de contre-guérilla, comme pratique de torture certains soldats français procédèrent dans les bleds à des dévoilements forcés des femmes pour les humilier, dévoilements qui pouvaient se révéler être le geste initial menant à des viols répétés, et punitifs pour les femmes que l’on soupçonnait de sympathie pour le Front de libération nationale MacMaster, 2012 82. De fait, le voile, notamment dans les centres urbains, a pu devenir le signe distinctif d’une résistance ordinaire visible à la supposée émancipation française qui voulait garder la mainmise sur l’Algérie. 29C’est ce lien historique entre dévoilement et émancipation en contexte colonial qui est dénoncé aujourd’hui, sous une autre forme, par des féministes musulmanes qui insistent à la fois pour rappeler qu’elles sont françaises et qu’elles n’ont de leçon à recevoir de personne en matière de féminisme. Elles se situent ainsi dans une perspective qui consiste à décoloniser le féminisme français. Il faut entendre par là la volonté de critiquer l’impensé colonial de la République française qui tend souvent à considérer les femmes musulmanes et l’islam en général comme une figure de l’étranger et de l’ennemi. Mais il s’agit aussi de s’adresser à un certain métarécit du féminisme français qui continue de penser en termes de vagues » le récit de ses luttes pour l’émancipation, adoptant ainsi une géographie occidentalo-centrée niant les luttes d’autres femmes subalternes, non occidentales ayant noué leur propre lien entre religion et émancipation. Dans cet esprit le collectif Mamans toutes égales est né, à la suite de la publication de la circulaire Châtel interdisant aux mères de famille voilées d’accompagner les enfants lors des sorties scolaires. L’une de ses membres éminentes, Ndella Paye, rappelle aux féministes, relevant la logique d’exclusion des musulmanes voilées de l’espace public, que le féminisme ne peut consister à sauver des femmes non blanches que l’on a préalablement minorisées et renvoyées du côté du consentement à l’oppression Comment des femmes arrivent-elles à reproduire sur d’autres femmes ces mêmes mécanismes qu’elles dénoncent, sans que cela ne les ébranle le moins du monde ? La seule réponse qui me vient à l’esprit est qu’elles sont tellement ethnocentrées qu’elles sont aveugles à la contradiction, pourtant flagrante. […] Pourquoi exiger de moi que j’enlève mon foulard parce que certaines ont lutté pour se dénuder ? En quoi ce bout de tissu que j’ai sur la tête remet en cause des années de luttes de femmes ? En fait, ce que ces femmes me disent depuis plus de dix ans c’est ton corps nous appartient ». Comment pouvait-il en être ainsi pour des femmes qui luttent depuis des décennies pour s’approprier leur corps ? Paye, 2015 14 Karima Mondon, Monsieur le Premier ministre, je fréquente plus de femmes voilées que vous », let ... 15 < ... 30De fait Ndella Paye, musulmane voilée, se revendique de l’afro-féminisme, c’est-à-dire de ces luttes et de cette théorisation issues des mouvements du pouvoir noir-américain des années 1960, et qui furent l’occasion pour les féministes noires d’interpeller les féministes blanches sur la spécificité de leurs expériences de dépossession et de violence comme les stérilisations forcées, le travail du care, les ravages de la drogue dans les quartiers, et de dénoncer l’universalisation des mots d’ordre des féministes blanches qui ont eu tendance à invisibiliser les luttes des femmes noires. Ainsi en fut-il par exemple de la revendication du droit à l’avortement, alors même que les femmes noires luttaient contre les avortements non consentis. L’interpellation ne niait pas la pertinence de ce combat mais soulignait l’absence de prise en compte de l’expérience spécifique des femmes noires qui aurait pu donner lieu à l’élargissement du mot d’ordre, et surtout à un combat intersectionnel » contre le capitalisme ravageur au sein des familles noires de classes populaires, contre le racisme et le legs postesclavagiste des institutions, contre les violences sexuelles subies par les femmes noires. Kimberlé Crenshaw a forgé le concept d’intersectionnalité, que revendique Ndella Paye, pour saisir ce qui dans les expériences minoritaires relevait de plusieurs formes de domination imbriquées entre classe, race, genre Crenshaw, 2005 ; Dorlin, 2008. Bien que n’ayant pas donné lieu pour l’instant à un corpus théorique spécifique au contexte républicain français Ali, 2012 ; Hamidi, 2017 ; Latte Abdallah, 2010, le féminisme musulman français, issu des luttes des femmes contre l’islamophobie qui les visait tout particulièrement, cherche également à penser l’émancipation à l’école. Ainsi, Karima Mondon, enseignante de l’Éducation nationale, créa un dispositif scolaire d’aide aux jeunes filles voilées expulsées des établissements scolaires à la suite de la loi de 2004 L’école ouverte ». L’initiatrice de ce dispositif essaie de mettre en pratique la pédagogie de l’émancipation à l’école à partir de la philosophie de Jacques Rancière développée dans Le maître ignorant, en montrant comment peuvent se concilier à l’école réalisation de l’égalité, exercice libre de la raison, et port du voile, c’est-à-dire une expression visible de l’adhésion à la foi musulmane. Pour Karima Mondon, connue pour ses prises de position publiques face à Manuel Valls, le voile n’existe pas. Il existe des individus portant mille et une formes de tissus pour mille et une raisons14 ». C’est dans cette même configuration plurielle des manières d’être musulmane que Lallab se présente comme un magazine en ligne et une association [fondés en 2016 entre autres par Sarah Zouak] dont le but est de faire entendre la voix des femmes musulmanes pour lutter contre les oppressions racistes et sexistes ». Lallab s’inscrit ainsi dans un répertoire intersectionnel des mobilisations puisqu’elles refusent de choisir entre être féministe » et être musulmane ». De même, avec le collectif Les Femmes dans la mosquée, Hanane Karimi souhaite montrer comment l’on peut être à la fois musulmane et combattre pour son émancipation, dans ce lieu souvent perçu comme le parangon d’un sexisme proprement musulman, à savoir la mosquée. Ce collectif cherche avant tout à mettre en œuvre un principe d’égalité confessionnelle dans les lieux de prière contre la relégation des femmes dans des espaces confinés. À travers le combat pour la dignité des espaces de prière féminins, et plus largement avec celui d’Hanane Karimi, s'affirme la volonté de définir par soi-même, et en s’adressant directement aux dont elle est l’une des voix, les conditions de l’égalité des femmes et des hommes au sein d’une culture musulmane sans cesse questionnée à partir de son expérience de la migration15. 31L’un des enjeux principaux autour des différentes affaires du voile réside dans ce que l’on entend par émancipation, c’est du moins les termes par lesquels les femmes voilées féministes identifient ce nœud politique propre à la République française peut-on encore parler d’émancipation lorsque celle-ci fait l’objet d’une politique de sauvetage qui en reporte le coût sur les principales intéressées, autrement dit qui punit la supposée victime pour mieux la sauver d’elle-même ? Les principales concernées en l’occurrence ont développé dans leurs propres lexiques alliant foi et féminisme un discours de promotion de l’égalité entre les sexes, entre les femmes et entre les citoyens. Mon prénom est Edwige. Je suis médium cartomancienne. On dit de moi que j’ai une belle âme. Mes capacités médiumniques se sont développé dès mon plus jeune âge. J’ai commencé à sentir, entendre et voir et j’ai eu de plus en plus de visions. Comme beaucoup de voyants, mon parcours de vie n’a pas été facile. Cependant, c’est ce qui m’a permis de développer mon don d’ un véritable don de voyanceAvec le temps, les épreuves de la vie ont fortifié mon don de voyance. Je suis bienveillante envers mon prochain et je fais preuve d’altruisme. J’ai toujours aimé consulter les oracles car j’ai toujours eu une passion pour les symboles ésotériques. En effet, c’est bon pour les flashs et les prémonitions. Les cartes m’ont toujours permis d’être très précise lors d’une consultation de voyance par téléphone car elles sont associées à mes facultés médiumniques. Comme vous le constatez je suis une passionnée des arts une véritable médium c’est tout connaître sur votre vie futureÀ travers des images et des ressentis, en tant que véritable voyante, j’ai toujours été en mesure d’apporter un apaisement, un aperçu de votre future vie. De ce fait, avec un vrai don de voyance nous avons toujours cette capacité de prendre des décisions appropriées, d’éviter les embûches, de faire confiance aux bonnes personnes qui traverseront notre chemin. S’appliquant à tous les domaines. Certains n’hésite pas à s’offrir une voyance par téléphone, en connaissant les nombreux don de médiumnité qui se révèle tôtQuand on consulte une médium sérieuse, les inquiétudes cessent afin de laisser place à la sérénité. Soyez ainsi prêts à recevoir des révélations importantes lors d’une consultation de voyance avec un médium. Les voyantes ont en général ce don depuis toutes petites. En outre, une voyante sérieuse aide de nombreuses personnes à sortir de l’impasse où elles se trouvent à l’instant T. D’ailleurs dans ce but que l’on doit consulter une médium mais il faut pouvoir trouver une voyante honnêtePrendre le temps de chercher une médium sérieuse pour une voyance de qualitéUne voyante doit être investie auprès de ses consultants. Ses prédictions sont précises et très claires, et ont pour but de vous guider. Une bonne médium à en général beaucoup d’expérience et de nombreux retours positifs. Et quand elles ont encore plus d’expérience des voyantes donnent des cours pour développer leur médiumnité et la cartomancie. Leurs flashs de voyance vous permettront de mieux appréhender les chemins sinueux de la vie. Même une médium peut consulter les oracles pour confirmer leurs perceptions plus de votre consultation de voyanceUne médium honnête doit mettre un point d’honneur aux respects de ses consultants. En général la médium est une empathe car elle bénéficie d’une grande qualité d’écoute. Consulter un médium est parfois différent d’une consultation de voyance comme vous l’entendez. Parfois les prédictions de voyance peuvent même être surprenantes. Car la médium perçoit ce qui va arriver et pourquoi cela arrive. c’est très important de comprendre pourquoi nous en sommes arrivé là. Une vraie voyante vous donnera les pistes pour soutenir votre réflexion et ce, selon les messages de ses guides sont les qualités d’une médium sérieuseUne véritable voyante ne pose pas de question hormis pour les mini consultation. Le médium cernera directement les problèmes que vous rencontrez. Que ce soit pour une voyance amoureuse, les relations, la fidélité, l’argent, le travail, les projets, la famille. En effet, en tant que voyante sérieuse elle devra vous éclairer sur les décisions à consulter une médium par téléphone, pourra vous permettre d’avancer sur plusieurs points importants de votre vie. Notamment en vous accompagnant. Une voyante sérieuse pourra lever le voile de votre destinée pour vous assurer un avenir meilleur. Habituellement, une consultation de voyance se fait par téléphone ou au vous propose un voyance de qualitéSi vous le désirez vous pouvez me consulter pour une voyance par téléphone de qualité en me contactant par SMS de préférence. Je vous donnerais les clés pour avancer sereinement dans votre vie. Télécharger l'article Télécharger l'article La plupart des bébés apprennent à marcher à quatre pattes entre 6 et 10 mois. Cependant, si votre bébé est plus âgé et qu'il n'a pas encore commencé à le faire, il n'y a pas de raison de vous inquiéter. Certains bébés qui sont plus lourds apprennent à marcher à quatre pattes plus tard parce qu'ils ont du mal à supporter leur poids, tandis que d'autres sautent totalement cette étape et se mettent directement à marcher. Mais si vous voulez apprendre à votre bébé comment marcher à quatre pattes, vous devez vous assurer qu'il est prêt et qu'il montre des signes comme être capable de tenir sa tête, de se retourner et même de s'asseoir. 1 Faites que votre bébé passe beaucoup de temps sur son ventre. Les bébés adorent jouer sur le ventre et les y mettre en les laissant explorer le sol et leur corps est essentiel pour les aider à développer leurs capacités motrices et à contrôler leur tête, tout comme les muscles de leurs bras et de leur nuque. Vous pouvez commencer cela aussi tôt que possible en le laissant juste une minute ou deux sur le ventre au début, ce qui pourrait ne pas être confortable pour lui. Lorsque votre bébé vient tout juste de naître, passer du temps sur son ventre lui semble inconfortable parce qu'il n'a pas beaucoup de contrôle sur son corps. Cependant, le laisser le faire juste quelques minutes tous les jours dès le début peut l'aider à se développer et à apprendre à marcher à quatre pattes plus vite.[1] Lorsque votre bébé sera plus âgé, vers 4 mois, il pourra probablement lever et tenir sa tête et regarder autour de lui pour avoir plus de contrôle sur son corps. Cela signifiera qu'il est sur le point d'apprendre à marcher à quatre pattes Rendez le temps qu'il passe sur le ventre amusant. Parlez-lui de façon douce, laissez-le jouer avec des jouets et descendez même à son niveau pour qu'il se sente à l'aise sur son ventre. Bien sûr, lorsque vous allongez votre bébé pour qu'il se repose, vous devez toujours le poser sur le dos pour qu'il ne se fasse pas mal ou, dans le pire des cas, qu'il ne s'étouffe pas. Mais lorsqu'il est réveillé et de bonne humeur, passer du temps à plat ventre peut être très bénéfique. Assurez-vous qu'être à plat ventre est synonyme de bien être pour votre bébé. Posez-le sur son ventre après qu'il a mangé, s'est reposé et quand il est de bonne humeur. Il ne doit pas passer du temps à plat ventre alors qu'il est déjà grognon. 2 Limitez les moments passés dans le trotteur, les sièges voiture ou les chaises hautes. Même s'il est important pour un bébé de s'asseoir de temps en temps, vous devez vous assurer que votre bébé est stimulé lorsqu'il est éveillé. Contrairement à leur nom, les trotteurs peuvent en réalité ralentir la marche d'un bébé, car il ne sent pas l'utilité de le faire lui-même. Si vous sortez avec bébé, mettez-le sur le ventre ou encouragez-le à faire des mouvements au lieu de le mettre dans une chaise et de le poser devant un mobile ou un jouet pendant des heures. Plus votre bébé peut faire de mouvements sans se fatiguer, mieux c'est. Vous devez encourager sa motricité autant que possible afin qu'il soit prêt à ramper et à marcher le moment venu. 3 Aidez votre bébé à développer la force de son dos. Avant que votre bébé puisse s'asseoir seul, il aura besoin d'aide. S'il essaie de s'asseoir, assurez-vous d'utiliser vos mains pour soutenir son dos et sa tête afin que sa tête ne chancelle pas et qu'il reste droit. Cela aidera votre bébé à développer les muscles dont il aura besoin pour soutenir sa tête lorsqu'il rampera. Plus votre bébé passera de temps sur le ventre, plus tôt il pourra s'asseoir. Vous pouvez aussi l'encourager à lever la tête en secouant des jouets colorés au-dessus de sa tête. Cela l'aidera à fortifier son dos, sa nuque et les muscles de ses épaules. Lorsque votre bébé pourra faire un mouvement vers l'avant et balancer ses bras, il sera probablement prêt à marcher à quatre pattes. 4 Assurez-vous que votre bébé est prêt à marcher à quatre pattes. Vous ne devez pas le forcer à le faire avant qu'il soit prêt, car cela peut l'amener à se blesser ou à être découragé par une méthode pour laquelle il n'est pas prêt. Au lieu de comparer votre bébé aux autres, concentrez-vous sur le fait de laisser votre bébé se développer à son propre rythme. Les bébés sont prêts à ramper une fois qu'ils sont capables de s'asseoir facilement sans soutien et lorsqu'ils peuvent bouger leur tête dans tous les sens et contrôler leurs bras et leurs jambes au lieu de les agiter. Les bébés doivent aussi être capables de se retourner. Si votre bébé montre ces signes, alors, c'est qu'il n'est probablement pas loin de marcher à quatre pattes. Une fois que votre bébé sera capable de s'asseoir, il sera plus à l'aise avec l'idée de se mettre sur ses quatre membres tout en maintenant sa tête en l'air et pensera que l'idée de bouger ou de juste se balancer n'est pas si mal. Votre bébé sera peut-être même prêt à se tenir à quatre pattes et à se balancer d'avant en arrière en essayant d'avancer. C'est le signe qu'il est presque prêt à marcher à quatre pattes ! Si votre bébé bouge ses jambes de façon égale de chaque côté et a une bonne coordination, alors, vous ne devriez pas vous inquiéter s'il a atteint les 10 mois et qu'il n'y arrive pas encore. Si vous avez d'autres soucis à propos du développement de votre bébé, alors, vous devriez évidemment consulter un médecin. Certains bébés montrent qu'ils sont prêts à marcher à quatre pattes lorsqu'ils commencent à utiliser un bras et une jambe opposés pour avancer au lieu d'avancer avec le même côté du corps. Il existe beaucoup de façons différentes de commencer à ramper pour un bébé, alors ne vous inquiétez pas si votre bébé ne fait pas les choses de la façon dont vous le voulez. 5Prenez l'âge de votre bébé en compte. Si votre bébé a au moins 6 mois, alors il devrait être capable de marcher à quatre pattes. Gardez simplement en tête que la moyenne pour cela est entre 6 et 10 mois, même si beaucoup de bébés commencent à le faire plus tôt ou même plus tard que cela. Si votre bébé n'a que trois mois, alors vous ne devriez pas le faire ramper sauf s'il montre des signes comme tenir sa tête, se retourner, se traîner au sol, etc. 6 Trouvez un endroit confortable. Votre bébé doit apprendre à marcher à quatre pattes dans un endroit confortable et doux, mais pas trop confortable ni trop doux pour que ça ne soit pas difficile de bouger pour lui. Une couverture sur un tapis normal ou un tapis confortable conviendront. Si vous avez du parquet, vous devriez y poser une couverture douce. Cela mettra votre bébé plus à l'aise et minimisera ses chances de se blesser s'il atterrit soudainement sur le sol. Certains parents recommandent également de mettre votre bébé au sol en body ou en couche afin qu'il soit en contact direct avec le sol. Cela le connectera davantage au sol. Lui mettre trop d'habits peut aussi le faire se sentir limité. Assurez-vous d'avoir assez de lumière. Si la pièce est trop tamisée, votre bébé est susceptible de s'assoupir. 7Posez délicatement votre bébé au sol sur le dos. Surveillez-le lorsque vous faites cela afin de vous sentir plus en connexion. Cela peut habituer votre bébé au sol et le fait que vous soyez là peut le rassurer. Assurez-vous que cela fait au mois 10-15 minutes que votre bébé a mangé pour qu'il ait eu le temps de digérer. Il doit se sentir calme et content lorsque vous le posez au sol. 8Mettez-le sur le ventre. Si votre bébé est à l'aise avec le fait de se retourner, alors, il peut le faire lui-même. Vous devrez peut-être l'aider et le mettre sur le ventre. Il doit être capable de tenir sa tête avec ses mains et de la bouger aisément lorsqu'il la lève. Il doit pouvoir contrôler ses bras et ses jambes lorsqu'il est dans cette position. S'il pleure ou s'il semble vraiment mal à l'aise, vous devriez essayer un autre moment. Mais s'il semble prêt, alors, essayez certaines des techniques de la prochaine partie pour l'aider à avancer à quatre pattes. 1Posez son jouet favori hors de sa portée. Vous pouvez parler à votre bébé et l'encourager à prendre le jouet ou dire quelque chose comme Allez, va prendre ton jouet... » pour l'aider à avancer. Votre bébé doit commencer à se balancer d'avant en arrière, à se lancer vers son jouet ou simplement à se rapprocher lentement de l'objet. Assurez-vous juste qu'il ne se frustre pas ou ne se mette pas en colère parce qu'il n'a pas son jouet. 2 Faites avancer votre bébé à quatre pattes. Vous pouvez aussi vous éloigner de lui de quelques centimètres, vous mettre à son niveau et dire Viens par ici ! Viens voir maman/papa ! » Encore une fois, s'il se frustre, allez vers lui pour qu'il ne pleure pas. Cela peut l'aider à avancer vers vous et à constater que marcher à quatre pattes et se mettre sur ses quatre membres n'est pas si effrayant que ça. Il voudra peut-être vous imiter et se rapprocher de vous et c'est une autre façon géniale de le motiver à avancer. Lorsqu'il commencera à avancer mais pas à marcher à quatre pattes, maintenez son torse droit lorsqu'il bouge. 3Posez un miroir devant votre bébé. Tenez ou posez un miroir à 25 cm de votre bébé dans une position dans laquelle il peut facilement voir son reflet. Il voudra avoir une meilleure vue de lui et essaiera peut-être de ramper pour y arriver. Si vous l'habituez à jouer avec des miroirs, ce sera encore plus efficace. 4 Rampez à côté de votre bébé. Au lieu de le faire ramper vers vous, vous pouvez aussi ramper à ses côtés. Vous et votre bébé pouvez avancer vers le jouet, le miroir ou un autre parent. Cela l'encouragera à faire ce que vous faites et le fera se sentir moins seul. Il le ressentira plus comme un jeu et voudra faire ce que papa ou maman font. Avoir un frère ou une sœur plus âgée près de votre bébé peut aussi l'encourager à ramper. 5 Connaissez les limites de votre bébé. Lorsqu'il commencera à pleurer ou qu'il semblera frustré, ne le forcez pas à essayer encore. Au lieu de cela, attendez le lendemain pour recommencer. Si vous essayez de le forcer alors qu'il n'est pas prêt ou qu'il n'en n'a pas envie, alors, vous retarderez le processus et lui ferez associer le fait de ramper à un mauvais moment. Votre bébé devrait plutôt voir le fait de marcher à quatre pattes comme une activité amusante et enrichissante. N'abandonnez pas. Même si bébé ne supporte pas de rester au sol plus de quelques secondes, réessayez plus tard ou le lendemain. 6 Encouragez votre bébé après l'avoir fait ramper. Une fois que vous lui avez appris à ramper, assurez-vous de lui donner beaucoup d'amour et d'encouragements. Ne vous frustrez pas s'il ne va pas très loin. Donnez-lui plutôt beaucoup de gestes d'amour et d'attention, un biberon chaud s'il en a besoin, un jouet ou une friandise s'il est assez âgé pour en manger. Votre bébé doit associer positivement le fait de ramper et doit se sentir excité à l'idée de recommencer. Cela va sans dire, si votre bébé marchait à quatre pattes vers un jouet, vous devriez le lui donner à la fin de l'exercice même s'il n'a pas pu l'atteindre lui-même. Il doit se sentir satisfait et pas frustré d'apprendre à ramper. Cela le rendra encore plus excité d'essayer de marcher à quatre pattes la prochaine fois ! Lorsqu'il sera capable de ramper et d'explorer la maison, alors, vous pourrez le célébrer ! Puis, préparez-vous à sécuriser votre maison ! Éléments nécessaires Une grande couverture épaisse et douce Un petit miroir facultatif Un des jouets favoris de votre bébé À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 77 798 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Le parapente est un sport remplit de magie. Cette sensation de se sentir libre, d'admirer des paysages dans une position plus que confortable. Ca nous a donné envie de vous partager nos 5 conseils pour bien débuter le parapente et en profiter au maximum !Le parapente est un loisir, la plupart des personnes ne savent pas que c’est également un sport et ne connaissent pas la sensation et les bienfaits que procure ce sport. Oui, le vent sur le visage, vos jambes en apesanteur. Une douce sensation d’être seul au monde et d'en prendre plein les yeux dans une position plus que confortable. Ce ne serait pas la vie dont tout le monde rêve ? Rêvez avec nous et retrouvez nos 5 conseils pour débuter le parapente en toute sécurité pour profiter un max et que le rêve se réalise !CONSEIL N°1 Prête et motivée avant de débuter le parapenteComme vous l’avez sûrement remarqué lors de vos sorties à la montagne ou à la plage, le parapente est un sport de plus en plus vous débutez en parapente, deux choix s’offrent à vous - Si vous souhaitez uniquement découvrir la sensation de voler et profiter d’une expérience éphémère, vous pouvez commencer par un baptême en Si vous voulez faire du parapente bien plus qu’un loisir, l’apprentissage et la pratique du parapente demandent, comme chaque sport, du temps et des connaissances de base. Cependant, la sécurité est davantage au coeur de la pratique. Si vous réalisez vos débuts en parapente, vous volerez dans des conditions optimales de sécurité dans une école labellisée par la Fédération Française de Vol Libre FFVL.Quoique vous choisissiez comme pratique le parapente est un sport d’engagement. Le parapente nécessite la maîtrise d’un matériel spécifique, d’un environnement particulier et une maîtrise de soi. Une fois en l’air, vous serez seule du moins lorsque vous aurez déjà quelques vols à votre actif ^^.Si vous êtes attentifs, à l’écoute des règles et que vous respectez les consignes de votre moniteur, ainsi que les conditions nécessaires à la bonne pratique du parapente météorologiques, physiques et sécuritaires, vous réduisez les risques d'accident et mettez toutes les chances de votre côté pour passer un super N°2 effectuez un vol biplace ou un stage d’initiation en parapenteLa meilleure manière de découvrir le parapente est de réaliser un baptême en parapente. Ce baptême va permettre de vous évader le temps d’un instant et de découvrir les bienfaits de ce le monde s’est toujours demandé ce que les oiseaux pouvaient ressentir en volant, n’est-ce pas ? C’est le moment de le savoir et cela avec une expérience sensationnelle un vol biplace en baptême en parapente se déroule donc avec un moniteur qui assurera le vol du décollage à l'atterrissage, vous pourrez lui poser toutes vos questions, il est là pour vous expliquer comment se déroule le souhaitez aller plus loin dans la découverte de ce sport ?Nous vous conseillons donc de réaliser un stage d’initiation. Il va vous permettre de prendre goût petit à petit au parapente, de découvrir et de prendre en main le matériel. Vous allez apprendre les règles de décollage et d’atterrissage, apprendre les règles de sécurité et réaliser un premier vol seule. La plupart des écoles de parapente proposent des stages d’une durée allant d’une journée jusqu’à cinq jours. Au début du stage, vous serez accompagné par un moniteur qui vous guidera et vous donnera des cours aussi bien théoriques que pratiques pour devenir par la suite, autonome et piloter votre parapente comme un chef ! Pas de panique, lors de vos premiers vols, vous serez guidé par radio avec un moniteur au bout du fil. Il y en a un qui reste au lieu de décollage et un sur le site d' réaliser un stage d'initiation ne veut pas dire que vous arriverez à voler parfaitement et notamment sur l'ensemble des sites de parapente et dans toutes les conditions météorologiques. Il faut avoir en tête qu'une pilote se sent vraiment prête et est à l'aise pour manier sa voile après au moins trois stages. N'hésitez donc pas à faire plusieurs stages et notamment un stage de perfectionnement après votre stage d'initiation. Cela vous permettra non seulement d'acquérir de l'assurance en l'air et de voler plus sereinement et en toute sécurité. TEMOIGNAGES "MON PREMIER VOL"Aurélie "C’est quelque chose que j’avais envie de faire, je ne suis ni fonceuse ni trouillarde mais j'aime les trucs un peu “casse-cou”. La première fois, c’était sur la dune du pyla. Le matin du vol, j’avais une petite appréhension, je ne savais pas trop comment ça aller se passer, mais j’avais vraiment envie d’y en haut de la dune, pas assez de vent. J’ai attendu tranquillement, le vent s’est levé l’après un baptême, t’es avec quelqu’un dans ton dos pendant ton vol, un moniteur. T’as un espèce de gros sac à dos, des trucs autour des cuisses comme des harnais d’escalade. Le moniteur m’a demandé si j'étais prête et on s’est lancé ensemble. Une fois que tu es lancé, que tu as les jambes dans le vide, tu sens que tu peux t’asseoir dans un siège. C’est comme dans un manège, l’estomac se soulève, c’est vraiment rigolo, je me suis marrée pendant toute la durée du vraiment particulier, t’as l’impression de voler, et en fait tu voles réellement ! Ca fait rêver, c’est comme si tu passais dans un autre monde...Je voyais les gens sur la plage qui me faisaient signe, j’avais l’impression que j’allais me prendre les arbres, on perd le sens des vol a duré une demi heure, j’appréhendais l'atterrissage, le moniteur m’a dit “tu tends les jambes et tu t’assoies” et tout s’est bien passé. Même si avec le manque de vent je n’ai pas volé très haut, j’ai profité de toute la vue sur le bassin d’arcachon, c’était top. Je le conseille à d’autre, ce n’est pas violent, c’est doux... j’ai envie d’y retourner ;"Emilie " 30 ans quel meilleur âge pour découvrir le parapente ? Pour une férue de montagne comme moi, c'était clairement une case à cocher. En plus, j'ai sans doute choisi le meilleur spot pour faire mon baptême biplace la splendide vallée de Chamonix !Réservations faites pour un samedi matin de juillet où les conditions météo sont parfaites grand soleil, très peu de vent, température un poil fraîche mais on ne se plaint pas. Je suis toute excitée à l'idée de voler et le grand sourire que j'avais au réveil ne quitte pas mes lèvres. Peur ? Même pas une once ! C'est un baptême biplace, je sais que le moniteur va tout gérer pour nous deux. Franchement, ça retrouve le moniteur à Planpraz, un plateau à environ 2000m d'altitude. La vue est déjà fantastique. J'apprends que ce même moniteur approche les 75 ans, incroyable puisqu'il paraît 15 de moins ! C'est un parapentiste chevronné qui a même une certification spéciale pour faire voler des personnes à mobilité réduite. Eh oui, il a déjà fait voler des personnes en fauteuil roulant. Il me dit aussi que sa plus vieille cliente avait 92 ans !Bref, il m'accroche le sac à dos et tout l'attirail en quelques minutes. À peine le temps de respirer un coup qu'il me demande de marcher puis courir pour décoller. Et... voilà. Même pas une petite secousse, rien. Juste la merveilleuse sensation de voler face au panorama exceptionnel du Mont Blanc. J'en prends plein les yeux tellement c'est beau. J'ai l'impression que le temps est suspendu comme nous sommes suspendus à la voile... On dirait qu'on ne va pas très vite même si on se déplace assez moniteur m'autorise à "piloter" un peu la voile, en tournant à droite et à gauche. Là encore, je n'ai pas peur, je me laisse guider et je suis époustouflée. Pour finir, il me propose de faire quelques acrobaties. On tourne à 360° plusieurs fois, on voltige dans tous les sens, c'est génial ! Super impressionnant tout de même. Et j'ai un peu mal au coeur à la fin... Vient l'heure de se poser rapide et tout en quelques 20 minutes de vol sont passées à une vitesse folle ! 20 minutes virevoltantes, enivrantes, qui me laissent des souvenirs incroyables ! On recommence demain ?"CONSEIL N°3 choisissez le matériel de parapente adapté à vos besoinsUne fois que vous avez pris goût au parapente et que vous êtes prête à vous lancer pour prendre votre vol seule, il est temps pour vous de bien choisir votre matériel pour profiter pleinement de vos vols. Le choix de votre matériel va tout d’abord dépendre de votre niveau et du type de pratique que vous souhaitez. Pour pratiquer le parapente vous aurez besoin d'une voile ou l’aile de parapente, d'une sellette, d'un parachute de secours, d'un casque, d'une radio, d'une paire de gants, d'une paire de lunettes de soleil et des chaussures adaptées. La voile de parapenteCommençons par la voile. Il est primordial de choisir une voile avec une surface d’aile adaptée à votre poids. Il existe différents niveaux d’homologation qui correspondent à un niveau de performance et à un niveau de maitrise nécessaire. Si vous voulez en savoir plus, nous vous avons référencé les différents types de voile - Voile de type A- Voile utilisée par les écoles et les débutants. DHV 1- Voile de type B - Voile standard utilisée pour le pilote souhaitant progresser. DHV 1- 2- Voile de type C- Voile performance utilisée par des pilotes ayants un très bon niveau de maitrise DHV 2, 2-3- Voile de type D- Voile de compétition utilisée par l’élite des pilotes qui concourent en compétition DHV compétition- Mini Voile Mini aile homologuée ou non, pour le speed-flying et speed-riding. Plus vous montez en catégorie vers D, plus l’aile est performante, plus son allongement le carré de la surface divisé par l’envergure est grand et plus son comportement nécessitera un pilotage adapté et précis. Il faut bien choisir sa voile car si elle n’est pas adaptée à votre poids et à votre niveau de pratique, cela peut porter atteinte à votre sellette de parapenteLa sellette est un élément capital pour piloter la voile puisque les suspentes de celle-ci y sont accrochées. Tout comme la voile, il existe différents types de sellettes adaptées selon les besoins,niveaux et usages de chacun. Vous trouverez des sellettes avec différentes assises hamac, planchette, cuissarde et pour différentes pratiques randonnée et réversible light et réversible sellette-sac à dos, voltige et freeride dite “accro” protection et maintien, cross light et aérodynamique, paralpinisme ultralight et allant jusqu'à un peu plus de 100g !. Les éléments à prendre en compte pour le choix d’une sellette - La stabilité- La sécurité- La solidité- Le confort- L’amortissement- L’aérodynamisme- La légèreté, - L’encombrement - La simplicité Un petit conseil ? Allez voir la page de “Rock The Outdoor” qui présente en détail les caractéristiques des sellettes. Rapprochez-vous des professionnels pour vous conseiller et essayer des vêtements et accessoires de qualité pour un vol de qualitéVous voulez profiter pleinement de votre vol et du plaisir qu’il procure ? Nous vous conseillons de vous équiper de plusieurs accessoires. Un casque pour voler en toute sécurité, une radio pour être en contact avec une personne qui restera au point de départ et qui aura une vision sur vous du début jusqu’à la fin de votre vol ou pour être en contact avec une personne avec qui vous conseil vous pourrez accrocher votre radio à votre sellette. Nous vous conseillons également de porter une paire de gants afin d’éviter les douleurs aux mains lors du pilotage et de l’éventuelle prise de suspentes, une paire de lunettes de soleil pour admirer les paysages peu importe les conditions météorologiques ou encore des chaussures avec un bon maintien pour atterrir sereinement. Prévoyez également des vêtements décontractants mais qui tiennent chauds. Eh oui, dans l’air, ce n’est pas les mêmes températures qu’au sol !Dernier conseil pour votre matériel rapprochez-vous de votre moniteur avec lequel vous avez effectué votre baptême ou votre stage en parapente ou d’une école proche de chez vous pour choisir le matériel adapté à vos N°4 Trouvez des spots de parapente pour voler proche de chez vousVous êtes désormais prêt pour vous lancer dans cette belle aventure, mais vous vous demandez où vous pouvez voler en France ? Bonne nouvelle, en France il existe des sites partout, ou presque ! La FFVL recense les différents endroits où vous pouvez voler .Une autre bonne nouvelle ? Il y a presque toujours un club ou une école, proche de ces sites, qui pourra vous accueillir, vous informer et vous vous préférez les grands espaces et la montagne, vous retrouverez les incontournables le Mont Blanc et le lac d’Annecy, mais également en hike and fly randonnée en montagne jusqu’en haut et vol en parapente, le Refuge de Varan proche de Passy et des spots magnifiques à Samoëns, proche de Gap ou encore Millau où l’on vole plus de 300 jours par vous préférez la mer et ses falaises, nous vous conseillons des spots comme la Dune du Pilat, le Cap Blanc ou Gris-Nez, la Normandie, Aix-en-Provence, Nice, Cannes, ou encore Omaha Beach qui sont des spots la montagne reste l’endroit par excellence pour pratiquer le parapente ! La raison est simple ses massifs permettent au parapentiste de prendre de la hauteur et de profiter d’un vol à couper le souffle. Vous vous demandez sûrement où vous ne pouvez pas voler ? Eh bien, proches des aéroports ou au-dessus des villes. Il faut aussi que les conditions de vol soient réunies orientation et force du vent, niveau du parapentiste, connaissance du site, de l’évolution météorologique, etc. La France est un pays où la pratique du parapente est de plus en plus importante. D’autres pays offrent de nombreux endroits tout aussi incroyables pour pratiquer le petit plus du parapente ?Voyager différemment et découvrir des pays comme vous ne les avez jamais vu. La Suisse, le Brésil, l’Allemagne ou encore l’Espagne, sont des pays magnifiques et où la pratique du parapente se développe fortement. Apprenez à voler de vos propres ailes ! Découvrez la plateforme Decathlon ParapenteTrouvez Les meilleurs instructeurs de parapente sont là pour vous faire découvrir le vol en parapente, en toute Pas besoin d'appeler, réservez en toute simplicité l'heure et le jour qui vous Trouvez les meilleurs spots et rejoignez la communauté !CONSEIL N°5 Volez avec vos amis ou votre famille, c’est beaucoup plus fun !Et pour prendre plus de plaisir avec le parapente,le vol en groupe, avec les membres de votre club, de votre famille ou avec vos amis. Le vol en lui-même se fait bien sûr seul, mais la discipline mérite d’être appréhendé en groupe. Pourquoi ?- C’est plus convivial de partager son sport avec d’autres personnes- Partager des moments inoubliables- Découvrir des choses ensemble- Échanger et d’apprendre des groupe est un élément majeur de sécurité, de challenge, d’apprentissage ou même pratique pour se déplacer et faire les rotations déco-attéro. Vous vous demandez sûrement ce qu’est des rotations déco-attéro ? C’est très simple, vous allez sur le lieu du décollage en 4X4, vous vous préparez, vous décollez, vous volez et vous retournez au point de décollage. Il faut savoir que sur un vol de 25 minutes, une rotation complète peut prendre 1h. Observez et vous ne verrez que très rarement un parapente seul en l’air, il y a bien une raison à ça. Au moment de vous lancer et de prendre votre envol, rapprochez-vous d’un des 350 clubs, ou d’une des 150 écoles et ne volez pas seul. N’oubliez pas, le parapente est un sport qui nécessite concentration, analyse et prudence, le groupe vous aidera pour les parapentistes se retrouvent derrière cette évidence “il vaut mieux regretter d’être au sol qu’en l’air” alors soyez prudent, soyez attentifs aux conseils des pilotes expérimentés. N’oubliez pas que 99% des accidents de parapente, comme dans tous les secteurs de l'aéronautique, sont directement liés à des erreurs humaines. Alexandre, Chargé de communication digitaleSportif passionné par les grands espaces naturels !Ces articles peuvent vous intéresser

comment savoir si on est prête à porter le voile